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Critique / “Léonard de Vinci, naissance d’un génie” (2020) de Stéphane Cottin : entre réalité et fiction

Dernière mise à jour : janvier 27th, 2022 at 11:14 am

Lieu d’expression contemporaine, le Studio Hébertot jouait avant le confinement la pièce de Stéphane Cottin, Léonard de Vinci, naissance d’un génie. Cette création, adaptation du livre de Brigitte Kernel, fait écho à la grande rétrospective qui a eu lieu au Louvre à l’occasion du 500ème  anniversaire de la mort du grand peintre et génie universel Toscan. Ne manquez pas la reprise de cette pièce à partir du 19 décembre prochain suite à la réouverture de la salle de spectacle. La critique et l’avis théâtre de Bulles de Culture.

Synopsis :

Séparé de force de sa mère, élevé par son père, homme violent et tyrannique, Léonard de Vinci trouve du réconfort auprès de son grand-père qui l’encourage à développer ses talents. Pour meilleur ami, il choisit un grand carnet de cuir noir et commence à y consigner sa vie.  Le spectateur assiste avec émerveillement à la naissance des premières tentatives de construction d’un parachute, à l’étonnante créativité de l’artiste mais aussi à son audace et à sa bouleversante générosité.

Léonard de Vinci, naissance d’un génie : adaptation théâtrale du roman de Brigitte Kernel

Léonard de Vinci, naissance d’un génie est pour partie le fruit de l’imagination de la journaliste et autrice Brigitte Kernel. La pièce mise scène par Stéphane Cottin, est en effet tirée de son roman éponyme, publié, en 2019, aux Editions Leduc.

Si Léonard de Vinci avait toujours sur lui un carnet, c’était pour donner libre cours à sa créativité débordante dans tous les domaines à la fois scientifiques et artistiques. Mais, il n’était point question de confessions à la Jean-Jacques Rousseau.

En ce sens, la pièce de Stéphane Cottin est bien une création dans laquelle le comédien Grégory Geereboo apporte toute sa force émotionnelle. « Je m’appelle Léonard, j’ai 9 ans depuis deux semaines et je suis italien ».

Dès le début, nous sommes à livre ouvert et dans les pensées d’un jeune garçon. C’est, dans un premier temps, le journal d’un enfant, en quête de reconnaissance de la part de son père, qui nous ramène aux éternels conflits de génération. Léonard va même jusqu’à avouer qu’il voudrait tuer son père.

De son côté, le notaire florentin, Messer Piero Fruosinode Antonio de Vinci, ne fait aucun cadeau à son fils bâtard : « Tu es stupide ! Comment ai-je pu engendrer un de Vinci pareil ».

Par opposition, le grand-père protège, instruit et porte aux nues son petit Léonard : « Notre petit fils est un ange tombé du ciel Il y a quelque chose en lui qui n’est pas habituel chez un enfant ». De même, il a les faveurs de sa belle mère, Lucrezia Guglielmo Cortigiani.

Le secret Hemingway de Brigitte Kernel visuel

Interview / Brigitte Kernel pour “Le Secret Hemingway” (2020)

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Un carnet intime en grand format

En tant que spectateur, nous sommes bien sûr révoltés par la dureté, voire la méchanceté de Piero. Toutefois, force est de constater qu’il lui ouvrira, quand même, les bonnes portes en le confiant au Grand Maître, Andrea Del Verrochio. Le célèbre grand peintre et sculpteur saura mettre en exergue ses talents.

Nous laisserons le soin à l’acteur Gregory Geereboo, seul en scène, de vous conter le happy end du roman de Brigitte Kermel, à voir mais aussi à lire de 9 à 79 ans.

D’ailleurs, si cette pièce est un carnet intime, il n’en est pas moins en grand format. Pour le décor, Stéphane Cottin a souhaité que «  le carnet » occupe la majeure partie de la scène et que soient projetées sur les pages, les pensées du génie.

Mais tout cela est très mystérieux. C’est en écriture spéculaire, c’est-à-dire qui ne peut être lue qu’une fois reflétée dans un miroir. Une technique à laquelle Léonard de Vinci est resté fidèle tout au long de sa vie. Comme quoi la fiction n’est peut être pas si éloignée de la réalité.

En savoir plus :

  • Léonard de Vinci, naissance d’un génie au Studio Hébertot (Paris) les samedis 19 et 26 décembre à 17h, sous réserve des conditions sanitaires gouvernementales,
  • De Brigitte Kernel et Sylvia Roux , Adapté du roman de Brigitte Kernel (Édition LEDUC.S), Mise en scène Stéphane Cottin, Avec Grégory Gerreboo

Claude Versein

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