Dernière mise à jour : janvier 16th, 2024 at 09:46 pm
Hier soir, la 6ème édition du Festival CitéCiné a pris ses quartiers pour faire de Carcassonne la ville du film politique jusqu’au 15 janvier prochain. Vincent Lindon, acteur qui avait été invité l’année précédente, est revenu dans les terres occitanes aux côtés de Stéphane Brizé, son réalisateur de prédilection, également président du jury de cette édition.
Le retour d’un Vincent Lindon conquis
La salle du Dôme était pleine à craquer lors de la cérémonie inaugurale du Festival CitéCiné. Elle s’est déroulée en présence des représentants locaux ainsi que des deux principaux organisateurs de l’événement, Etienne Garcia (Président) et Henzo Lefèvre (Directeur).
Vincent Lindon, choisi pour le discours d’ouverture, a exprimé sa joie de revenir pour cet événement exceptionnel, se référant à son plaisir d’avoir rencontré l’année précédente le public carcassonnais. Comme à son habitude, l’artiste a livré des propos engagés, mettant en lumière ceux qui n’ont pas les moyens de se défendre dans la société contemporaine : “J’ai le devoir de porter la voix de ceux qui sont condamnés à l’ombre et au silence“.
Juste après ce discours fort, Stéphane Brizé, président du jury de cette édition, s’adresse à la salle profitant pour envoyer un émouvant “Je t’aime” à Vincent Lindon.
La “Lutte continue” pour Ken Loach
Bien que prévu initialement, le réalisateur Ken Loach n’a malheureusement pas pu être présent à Carcassonne en raison d’une hospitalisation. Toutefois, il a tenu à intervenir par visioconférence, offrant des réflexions éclairées sur l’évolution d’une société confrontée à une perte des acquis sociaux et à une tension palpable, propices à la montée de l’extrémisme. Ses derniers mots, prononcés en français, étaient chargés d’ambition et d’espoir : “La lutte continue“.
Le public, venu en masse, a ensuite eu l’occasion de découvrir en avant-première le film d’ouverture, “La zone d’Intérêt“, réalisé par Jonathan Glazer. Ce long métrage au cinéma le 31 janvier , lauréat du Grand Prix lors du dernier Festival de Cannes, explore le quotidien en apparence idyllique du commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et de sa femme Hedwig, résidant dans une maison avec jardin à proximité d’un camp de concentration.