Dernière mise à jour : août 5th, 2019 at 09:52

Selected at Sundance, Berlin and Deauville festivals in 2014, Love is Strange is a nice curiosity of independent America cinema industry. Let’s forget for one moment robots, ninja turtle, superhero… of mainstream films and, join the story of a simple couple who get married. Unfortunately things do not turn exactly the way they were planed.
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© Pretty Picture 2014 |
Ce qui étonne dans Love is Strange, c’est sa tonalité. Le réalisateur Ira Sachs dont c’est le premier film en tant que metteur en scène (scénariste de Keep the Lights en 2012) semble avoir eu envie de raconter un drame avec douceur, sans pousser les situations de façon trop prononcées. Tout est retenu, tout est contenu. On note ainsi des passages quasi contemplatifs, accompagnés d’une musique mélancolique qui ponctuent régulièrement le film, comme pour éviter d’être trop près des personnages. La photographie est presque trop flashy et contraste avec des situations parfois à la limite de l’explosion verbale. La lumière dit d’un côté le monde est beau alors que de l’autre côté, ceux qui y habitent se débattent pour simplement y vivre.
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© Pretty Pictures 2014 |
C’est triste, émouvant, un peu lent (il y a peut être quelques minutes de trop, qui n’auraient pas amoindries le film si elles avaient été enlevées). Mais le duo Alfred Molina (Identity, Spider-man 2) et John Lithgow (La planète des singes : le commencement, le tueur mythique de la trinité dans Dexter saison 4) livrent une prestation incroyable et fait vivre ce couple. A la limite de la comédie dramatique, le film reste un drame doux, d’une jolie sincérité.
Maurice