Dernière mise à jour : avril 9th, 2021 at 01:27
Par/by Jici Rédacteur en chef/Editor in chief |
For her second feature film, director Brigitte Sy is surrounded by Leïla Bekhti and Reda Kateb to tell the incredible story of Albertine Sarrazin whose autobiographical stories of crime, homosexuality and prostitution were published by Jean-Jacques Pauvert and supported by Simone de Beauvoir.
More in English >> (Translation in progress, come bubble later)
Après un premier film sur son expérience d’enseignement dans le milieu carcéral (Les Mains Libres, 2010), il n’est pas étonnant de voir la réalisatrice Brigitte Sy adapter le roman éponyme d’Albertine Sarrazin au cinéma. Cette Albertine libre et passionnée est dans la droite lignée du personnage féminin campé par Ronit Elkabetz dans le précédent film de la réalisatrice.
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Pour ce second film, le choix radical de Brigitte Sy d’une l’épure dans la réalisation (images noir et blanc) et le récit (raconter la rencontre entre Albertine et Julien et les prémices de leur passion) met en valeur la poésie du texte – lu par Leïla Bekhti – de cette femme écrivain qui accompagne le film.
Le choix du casting est aussi audacieux, en confrontant la jeune comédienne Leïla Bekhti (Tout ce qui brille, Maintenant ou jamais) à l’international Reda Kateb (Hippocrate, Qui vive). Après Nicolas Duvauchelle dans Maintenant ou jamais (2013), Leïla continue de se frotter aux mauvais garçons du cinéma français. Son personnage habite ici le film de son corps et de sa voix.
Par contre, le Julien joué par Reda Kateb est plus flou. Brigitte Sy l’esquisse mais sur lui, on ne saura pas grand chose dans le film. Ces allers-retours au début de leur relation ne seront jamais vraiment expliqués mais glissés dans le récit par bribes.
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Brigitte Sy prend surtout le parti de dépeindre le portrait d’une jeune femme extrême, capable de se donner totalement dans tout ce qu’elle entreprend alors que nous sommes encore dans une France de la fin des années 50, pas encore très réceptive à l’émancipation des femmes.
L’Astragale est l’histoire de l’amour d’Albertine pour le seul et unique homme de sa vie. Un amour fou d’amants criminels de cinéma, aussi intense que court (10 ans).
Bref, si Brigitte Sy signe avec L’Astragale un film un peu radical sous certains aspects – notamment au niveau des ellipses dans le récit -, elle réussit surtout le portrait d’une femme étonnante et libre, tout en poursuivant un travail toujours aussi intéressant sur tout ce qui tourne autour de la prison.
En savoir plus :
– http://www.alfamafilms.com (site officiel du distributeur)
– http://www.unifrance.org/film/38013/l-astragale
– Date de sortie France : 08/04/2015
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