Dernière mise à jour : décembre 13th, 2019 at 02:59
pour me faire du bien et, si possible,
faire du bien aux autres. »
François Truffaut
of my adolescence reality,
to do myself good, and to do good to others.”
François Truffaut
From 10.08.14 to 01.25.15, the Cinémathèque Française (exhibition curator: Serge Toubiana) celebrates one of the greatest French filmmakers: François Truffaut. From Wednesday, October 8, used the porte-cochère of the exhibition (placed to do so at the beginning of the exhibition) to hide behind it your briefcase to skip work and go for a walk with the brat François Truffaut.
More in English >> (Translation in progress, come bubble later)
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© Bulles de Culture |
– son enfance et son adolescence avec notamment la fondation d’un ciné-club avec son ami Robert Lachenay, Le Cercle Cinémane (1948) ;
– sa période critique avec notamment : sa rencontre décisive avec le théoricien André Bazin ; son baptême du feu avec le manifeste très polémique Une certaine tendance du cinéma français paru dans les Cahiers du Cinéma (1954) ; son ouvrage culte sur Alfred Hitchcock maintes fois réédité (Hitchcock/Truffaut, 1966) ;
– sa période Nouvelle Vague avec le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes dès son premier long métrage (Les Quatre Cents Coups, 1959) ;
– sa tendance à penser que “l’amour fait mal” avec des films comme Jules et Jim (1961), La Sirène du Mississippi (1968) et La Femme d’à côté (1981) ;
– sa période Antoine Doinel avec Jean-Pierre Léaud ;
– sa rencontre avec des compositeurs comme Georges Delerue (La Nuit Américaine, 1972) ;
– ses films sur l’enfance, des Mistons (1958) à L’Argent de poche (1975) ;
– sa méthode de travail et son rayonnement dans le monde avec notamment son rôle dans un film de Steven Spielberg (Rencontres du troisième type, 1977).
Le tout est conclu par trois courts-métrages inédits d’Axelle Ropert.
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© Bulles de Culture |
L’exposition regorge d’extraits de films, interviews, photos, livres, objets de films (un réveil d’Antoine Doinel, une robe de Catherine Deneuve), d’essais d’acteurs, d’écrits de et adressés à Truffaut (scénarios annotés, carnets, lettres) ainsi que de témoignages de professionnels l’ayant côtoyé (le monteur Yann Dedet, le chef opérateur Pierre-William Glenn, etc.).
Enfin, en plus d’une rétrospective complète de ces films à la Cinémathèque, il y a aura une ressortie en salles du film Le Dernier Métro (1980) ainsi que l’édition intégrale de ses films en DVD (TF1 Vidéo & MK2) et CD (Universal Music Classics & Jazz France).
Si l’exposition est riche de documents écrits de la main même de Truffaut (celui-ci avait comme habitude de tout conserver), on regrettera toutefois le côté un peu trop carré et scolaire de l’exposition. Chaque éléments est bien rangé derrière sa vitrine mais aucune expérience autre que visuelle et/ou sonore n’est proposée. L’exposition baigne également dans un agréable mélange sonore “truffaldien” que l’absence de séparations entre les différents espaces peut parfois gêner.
Cependant, il restera, à la fin de cette journée d’école buissonnière, le plaisir d’avoir découvert ou redécouvert, grâce à cette exposition, un auteur-réalisateur qui aura passé sa vie à aimer le Cinéma.
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Site officiel de l’exposition : http://www.cinematheque.fr/fr/expositions-cinema/francois-truffaut/