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© Paname Distribution

Critique / “Vacances” (2022) de Béatrice de Staël et Léo Wolfenstein

Avec Vacances, Géraldine Nakache se montre convaincante dans un rôle dramatique. Cependant, l’écriture du scénario manque de soin avec des situations qui auraient mérité d’être davantage travaillées.  La critique et l’avis de Bulles de Culture sur le film sorti le 28 septembre 2022 dans les salles de cinéma. 

Synopsis :

Laissée par son mari, Marie (Géraldine Nakache) part seule en vacances avec ses enfants. Sur la plage, elle rencontre un inconnu qui la séduit. L’attirance va vite se transformer en angoisse.

Vacances : Géraldine Nakache convaincante

Habituellement dans un registre de comédie, Géraldine Nakache s’oriente avec Vacances dans un rôle dramatique, registre qu’elle a déjà cotoyé notamment dans la série Hippocrate pour Canal Plus. La comédienne de Tout ce qui brille incarne une mère névrosée, Marie, qui part en congés seule avec ses enfants. La protagoniste est  confrontée à ses propres angoisses, notamment à l’égard de sa maternité. Marie ne s’estime pas à la hauteur de son rôle de mère. Le long métrage la montre même dépassée dans une scène où elle hurle sans vergogne sur ses enfants avant de se rétracter.

Vacances est sévère envers la gente masculine. Entre l’absence paternelle et l’inconnu de la plage menaçant, l’homme a tout du comportement toxique, instaurant une ambiance angoissante. Les deux réalisateurs, Béatrice de Staël et Léo Wolfenstein, osent pour leur premier essai un film de genre aux multiples thématiques. La dépression maternelle se mélange avec la cruauté des hommes. Le tout dans une ambiance de thriller horrifique. Il y a une vraie réussite dans la construction du personnage principal, complexe et mystérieux, magnifiquement incarné par Géraldine Nakache qui montre sa capacité à dépasser sa zone de confort qu’est la comédie pour aller s’aventurer dans des rôles dramatiques. Malheureusement, Vacances pêche par un scénario aux situations ubuesques qui en deviennent ridicules, surtout dans un final où les actions caricaturales sont accompagnés de dialogues maigrement inspirés.

En savoir plus :

Antoine Corte

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