Dernière mise à jour : avril 5th, 2019 at 01:29 am
Après le film de Brad Silberling avec Jim Carrey, Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire (A Series of Unfortunate Events) est adapté pour Netflix par Mark Hudis avec Neil Patrick Harris dans le rôle du Comte Olaf. Notre avis sur la saison 1 de cette série.
Synopsis :
Le comte Olaf (Neil Patrick Harris) cherche par les plus vils moyens à dépouiller les trois orphelins Violette (Malina Weissman), Klaus (Louis Hynes) et Prunille de leur héritage. Les enfants doivent se montrer plus malins que lui, mettre en échec ses plans tordus et le reconnaître sous ses pires déguisements, afin de découvrir la vérité sur le mystérieux décès de leurs parents.
Belle invitation de la part de Netflix qui nous a convié au centre de la Bibliothèque Nationale de France pour la projection presse de sa nouvelle série Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. En plein coeur de la salle principale, on était immergé dans l’ambiance littéraire de la saison 1.
Un cadre sublime pour la projo des #OrphelinsBaudelaire @NetflixFR pic.twitter.com/ICSKGKt9hN
— Bulles de Culture (@bullesdeculture) 8 janvier 2017
Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire saison 1,
un ton résolument caustique
Inspiré de la série de best-sellers jeunesse de Lemony Snicket, la série Netflix reprend bien les codes du livre et du précédent film. Visuellement, Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire saison 1 nous plonge dans un univers relativement austère, exacerbant le côté misérabiliste de l’histoire autour des conditions de vie des protagonistes. A la différence de Cosette (Les Misérables) ou du film Matilda (1997) de Danny deVito, le ton est résolument caustique et décalé grâce notamment au personnage du Comte Olaf.
Dès le générique dont le titre Look Away est chanté par Neil Patrick Harris, la série nous invite avec beaucoup de second degré à « détourner le regard » et à ne pas regarder la suite. On sent déjà le plein d’humour !
Neil Patrick Harris, attachant et détestable dans la série
Pour incarner ce comte haut en couleurs, cruel et maléfique, la série fait appel à Neil Patrick Harris, grand humoriste télé qui a notamment officié dans la série How I met your mother de 2005 à 2014. Dans le même ton que Jim Carrey, il est à la fois l’acteur le plus attachant de la série mais également le plus détestable.
Le premier épisode de la série Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire garde cet esprit littéraire avec un univers stylisé. La réalisation de celui-ci est confié à Barry Sonnenfeld, réalisateur de la série très spéciale Pushing Daisies. Ici, on est clairement dans un visuel de conte où noirceur ce mélange avec pureté et blancheur. Joan Cusack incarne en cela un juge bienveillante. Sa maison est le reflet d’un esthétisme à la Charlie et la Chocolaterie (2005) de Tim Burton.
Intriguant et plutôt réussi
Pour accompagner la première saison de Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, le spectateur est relativement bien guidé par un narrateur, qu’on imagine être Klaus adulte. Et il promet de nombreuses péripéties pour la suite de la série. Néanmoins, ne vous fiez-pas à la dramaturgie du livre, la série Netflix fait dès le premier épisode des choix inédits en prenant des directions différentes.
Au final, la saison 1 de Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire a tout pour intriguer les fervents fans du livre et de la précédente adaptation cinématographique. Le programme annonce une reconversion plutôt réussie de Neil Patrick Harris pour une série qu’on verrait bien se décliner sur plusieurs saisons.
En savoir plus :
- La saison 1 de Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire est disponible sur Netflix depuis le 13 janvier 2017