Dernière mise à jour : mars 24th, 2019 at 07:08
Cinq ans après son précédent film, Jean-Jacques Zilbermann reprend la caméra pour nous embarquer dans une reconstruction convaincante d’une existence d’après-guerre. Inspiré par une histoire vraie, il nous propose un film ressourçant, emporté par des airs yiddish : À la vie.
Five years after his previous film, Jean-Jacques Zilbermann is back to direct a convincing reconstruction of a post-war existence. Inspired by a true story, he offers us a resourceful film with Yiddish tunes: À la vie.
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© D.R. |
C’est de plein fouet que l’on prend les premières scènes, obscures, où nous sommes plongés, un infime instant, dans l’horreur des camps. Une atmosphère et des images reflétant la lutte pour la survie. Peu à peu, le film et les images reprennent des couleurs par le biais des personnages qui éclosent et sous l’égide d’une ambiance sixties.
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Jean-Jacques Zilbermann nous berce délicatement dans un savoureux contraste entre la légèreté présente et la brutalité vécue, au rythme de la musique (aux saveurs yiddish) d’Eric Slabiak. La primauté est donnée à la découverte. Chaque instant que nos « Trois Glorieuses » passent ensemble, est inaugural : faire un repas traditionnel ensemble, déguster une glace, danser, regarder l’horizon tout en étant caresser par la mer, partager les plaisirs simples et obsolètes d’une existence retrouvée. Un bonheur à porter de main…
Pourtant aucune de ses trois femmes n’apprécient leur quotidien, terne. Ces retrouvailles vont permettre à chacune, de se délester d’un pesant fardeau. Une liberté enfin reconquise qui va les autoriser à ouvrir les bras… à la vie.
En savoir plus:
– http://www.le-pacte.com/france/prochainement/detail/a-la-vie/ (site officiel du distributeur)