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The Revenant affiche

Critique / “The Revenant” (2015) : une expérience grandeur nature

Dernière mise à jour : novembre 9th, 2020 at 02:31 pm

Après le succès multi-oscarisé de Birdman (2014), Alejandro González Iñárritu revient en force avec The Revenant, une prodigieuse immersion de 2h40 dans les contrées sauvages nord-américaines du 19e siècle. Un véritable voyage dans le temps pour une expérience cinématographique puissante, menée par un Leonardo DiCaprio plus animal que jamais… Époustouflant ! L’avis et la critique film de Bulles de Culture.

Synopsis :

Dans une Amérique profondément sauvage, le trappeur Hugh Glass (Leonardo DiCaprio) est sévèrement blessé et laissé pour mort par un traître de son équipe, John Fitzgerald (Tom Hardy). Avec sa seule volonté pour unique arme, Glass doit affronter un environnement hostile, un hiver brutal et des tribus guerrières, dans une inexorable lutte pour sa survie, portée par un intense désir de vengeance.

The Revenant : into the Wild… West

Alejandro González Iñárritu ne pouvait faire un plus grand écart entre Birdman et The Revenant. Le réalisateur versatile passe ainsi des antres claustrophobiques d’un théâtre de Manhattan aux immenses étendues sauvages hivernales du Canada. Mais il passe aussi du New York contemporain aux temps plus reculés du Far West. Un authentique voyage dans le temps à l’époque des trappeurs, où la survie en pleine Nature (la vraie) fait encore parti du quotidien de ces courageux aventuriers.

La puissance de The Revenant repose avant tout dans son réalisme grandeur nature et spectaculaire. Le film se sert de l’incroyable périple de Hugh Glass — inspiré de sa véritable histoire — pour transporter le spectateur à travers les gigantesques plaines sauvages du Canada, ses vertigineuses forêts, ses monstrueux rapides, ses fabuleuses montagnes enneigées…

Un voyage sensationnel et une immersion totale rendus possibles grâce aux talents de cinéastes embarqués dans un tournage unique relevant de l’exploit. The Revenant a en effet été filmé entièrement en lumière naturelle, dans l’ordre chronologique du récit, sur une période de onze mois continus. Et tout cela dans des conditions extrêmes, en plein hiver canadien, sur des décors sauvages rudement difficiles d’accès.

The Revenant est donc pleinement engagé dans un parti pris de réalisme sans concessions. Les cinéastes sont même aller jusqu’à déclencher une vraie avalanche pour l’un des plans du film… L’expérience est unique d’autant plus que tous ces efforts sont entièrement mis au service du récit. Car The Revenant est avant tout une histoire forte, entre périple de survie et de vengeance, et expérience métaphysique.

Emilio M.

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