The Walking Dead saison 6, un western comique

Dernière mise à jour : avril 5th, 2019 at 01:33

Alors qu’on vient juste de quitter nos nouveaux amis de Fear : The Walking Dead, on enchaine sans transition sur la 6ème saison de The Walking Dead, diffusée en US+24 sur OCS Choc chaque lundi à 20h40 et sur OCS GO à la demande dès 6h du matin juste après la diffusion US. Notre avis sur le premier épisode. 

Synopsis :

Après les événements tragiques de la fin de saison 5, Rick (Andrew Lincoln) et ses amis arrivent enfin à faire comprendre aux habitants d’Alexandria qu’il est nécessaire d’être plus offensif dans un monde gouverné par la cruauté et la survie. Non loin du village, une horde de zombies s’est constituée, menaçant le groupe des survivants. Ces derniers vont organiser une mission pour déplacer le groupement de morts-vivants vers un endroit plus lointain. 

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Changement radical de narration

 

On pensait que les auteurs étaient arrivés au bout de leur intrigue lors de la saison 5, qui avait laissé apparaître de nombreuses lenteurs dans la narration. Pour son retour, les scénaristes ont choisi d’étonner en changeant radicalement de style. La ligne temporelle est scindée en deux temps. Pour le passé, l’image est en noir et blanc. On assiste à la préparation du plan visant à déplacer la horde de zombies pour éviter qu’elle menace le camp. Au présent, on repasse en couleur. Nos héros sont alors sur la route avec les morts-vivants. Si cet effet de style est complètement dispensable, il a le mérite de surprendre le spectateur.  

Un Western à humour

 

Le passage en noir et blanc est probablement un clin d’œil au genre « séries Z » dont le programme s’est inspiré depuis le début de son existence. Devant l’écran, on a davantage la sensation de regarder un western à la sauce John Wayne avec une bonne dose d’humour. Rick utilise à foison son pistolet long canon, notamment lorsqu’il tente d’impressionner un habitant récalcitrant. La scène est filmée en contre-plongé accentuant la prestance de notre « cow-boy ». Le grain de l’image vieilli l’épisode qu’on verrait presque en 70mm, format cher à Quentin Tarantino.

Le mieux, c’est l’humour qui est instauré à travers cet épisode allongé de 62 minutes. Eugene (Josh McDermitt) donne par exemple un cours de beauté, vantant les mérites des cheveux longs. De même, Carol (Melissa Suzanne McBride) est irnoniquement douce et aimable.

Cliffhanger spectaculaire : une histoire sans fin

 

Le cliffhanger  de cette fin d’épisode est incroyablement spectaculaire. Il est d’une intensité telle qu’on ne voit pas comment le rythme pourrait ralentir dans les semaines suivantes. Le showrunner de la série, Robert Kirkman, a d’ailleurs assuré que cette dynamique n’allait pas s’estomper. Il nous promet d’ailleurs une fin d’épisode 2 aussi intense que celle de ce début de saison. 

Alors que ces retrouvailles ont encore fait une énorme audience aux Etats-Unis, plus de 14 millions de téléspectateurs, on ne voit donc pas la série s’arrêter en si bon chemin. Mieux, les scénaristes s’attellent à développer de nouveaux personnages, quitte à les faire mourir sans crier gare. Happé par cette tension, on a donc hâte de découvrir la suite…

 

 

En savoir plus :

• The Walking Dead saison 6 est diffusé en US+24 sur OCS Choc tous les lundis à 20h40 et à la demande dès 6h du matin juste après la diffusion US sur OCS Go