TELEVISION: “The Walking Dead” saison 5, ce n’est que le début / “The Walking Dead” season 5, this is only the beginning

“Chassé ou être chassé”, telle est la devise de ce retour en fanfare de la série la plus appréciée du câble américain : The Walking Dead. Son producteur Jolly Dale annonçait un début de saison fracassant avec un épisode haut en couleur, désigné comme un des meilleurs depuis le début du programme. Après une audience record aux Etats-Unis et sa diffusion sur la chaîne OCS Choc, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’on n’est pas déçu. Bulles de culture revient sur ce retour…

“Hunted or be hunted” is the motto of the return of the most popular American cable series: The Walking Dead. Its producer Jolly Dale announced an amazing first episode who was going to be one of the best since the series began. After a record audience in the United States and the broadcast on the OCS Choc channel, the least we can say is that we are not disappointed. Bulles de culture is going to talk about this return…

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Résumé de l’épisode précédent : A la fin de la saison 4, Rick et une partie de sa bande arrivaient dans cet endroit appelé le “Terminus”. Décrit comme un lieu de paix et d’harmonie où les hommes sont censés se protéger entre eux, on découvre finalement que les individus qui y règnent son pavé de mauvaises intentions. En cela, ils décident de confiner nos personnages principaux dans un wagon, tels des bestiaux. 

Au début de la saison 5 : Au lancement de cette nouvelle saison, le malaise dramatique s’impose dès les premières images lorsqu’on retourne dans le passé pour y voir des inconnus parqués à l’endroit même où on avait laissé les protagonistes en fin de saison précédente. Un cycle austère s’installe avec le sentiment que ce lieu n’est qu’un passage vers un destin plus tragique. 

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On ne se trompe pas puisque les images suivantes vont poser la thématique centrale de l’épisode, et probablement de la saison entière :  la capacité de l’homme à accomplir les pires atrocités. En Europe, on connait bien cette problématique avec notamment les crimes nazis. Pour autant, il est intéressant de voir ressurgir cette réflexion dans cet univers fictionnel sans aucune attache avec le réel. Tel un constat général, la dualité de chaque individu, dans un contexte dégagé de toute structure sociale, est de se référer à son instinct naturel : la chasse. L’homme est alors, selon les situations, soit le chassé, soit le chasseur. 

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La série prend donc un tournant radical et s’embellit de nouvelles qualités. On peut désormais y voir un parallèle avec le cinéma de David Cronenberg, en particulier avec A History of Violence, où un père de famille est prêt à tout pour défendre sa progéniture. Dans cet esthétisme d’horreur, on retrouve également du John Hillcoat qui avait plongé le spectateur dans un monde barbare dans La Route. 

Les fans d’action ne seront pas non plus déçus. En effet, derrière cette thématique pesante, les scénaristes ont décidé de faire tout péter dans cet arc d’introduction. Les scènes magistrales de combats, qui manquaient cruellement depuis les évènements de la prison, sont de retour. On y retrouve l’étonnante Carol (Melissa Suzanne McBride) en Ripley de la saga Alien (Sigourney Weaver) des temps modernes.

L’épisode a donc complètement rempli ses promesses. Il happe le spectateur et donne un sérieux coup de départ à une saison qui s’annonce trépidante.

Antoine Corte