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Séries Netflix : Notre sélection et bilan pour 2017

Dernière mise à jour : mars 8th, 2021 at 01:10 am

Les autres sorties Netflix en 2017

Mindhunter : On vous en parlait il y a peu, c’est la dernière pépite estampillée David Fincher, dans l’esprit de son film Zodiac autour de la naissance du profilage avec certains des tueurs en série les plus inquiétants de l’Amérique des années 1970. Même si la série met deux ou trois épisodes avant de vraiment nous fasciner, elle n’en demeure pas moins l’une des meilleures surprises de 2017, si bien que plusieurs saisons devraient suivre…

Captive (Alias Grace en V.O.) : Adaptée du roman de Margaret Atwood (La Servante Écarlate), cette mini-série en six épisodes reprend certains thèmes de la série The Handmaid’s Tale : la servante écarlate sans toutefois parvenir à atteindre la même force allégorique. Esthétiquement soignée comme une parfaite broderie, cette histoire tirée de faits divers évoque le meurtre du maitre et de la gouvernante de Grace Marks, une servante emprisonnée pour ses crimes qui n’en a pourtant aucun souvenir. Innocente ou coupable ? Le Dr. Simon Jordan a pour mission d’en faire son évaluation…

Ozark : Dans ce thriller sur fond de blanchiment d’argent et de menaces de mort de barons de la drogue, on est forcément tenté de penser à Breaking Bad (qui fête ses 10 ans en 2018). Avec un rôle à contre-emploi, Jason Bateman (Arrested Development) est l’un des principaux atouts de ce drame en dix épisodes. On regrettera pourtant que la série soit maculée d’un lourd sentiment de déjà-vu qui la rend terne, à l’image de son esthétique encrassée par un filtre bleu dispensable.

GLOW : Prenez Orange is the New Black, remplacez la prison par du catch féminin avec une pincée d’Alison Brie (Community), secouez le tout : voici GLOW, produite par Jenji Kohan, créatrice d’OITNB. Concentré d’énergie rafraichissant et burlesque, GLOW met du temps à se lancer sur le ring et souffre des stéréotypes qu’elle met volontairement en place tout en se complaisant dans son aspect consensuel.

American Vandal : Netflix s’essaie au documenteur avec cette satire des chroniques criminelles passée relativement inaperçue. Suspecté dans une affaire de vandalisme, un lycéen clame son innocence et reçoit l’aide d’un réalisateur  en mal d’histoires à sensations. Sans faire dans la finesse, la série dresse toutefois un portrait frappant sur les dérives du divertissement moderne.

Gypsy : Menée par la convaincante Naomi Watts en psychanalyste encore plus torturée que ses patients (elle espionne leurs proches pour mieux les connaitre), Gypsy aurait pu être un thriller psychologique intéressant dans d’autres circonstances. Peu servie par son long format (des épisodes de 25mn dans l’esprit d’En Analyse aurait été plus appropriées) et la romance entre la psychanalyste et l’ex d’un de ses patients, on se surprend vite à regarder l’heure, tout en cherchant le fin mot de l’histoire. Même les beaux yeux de Naomi Watts n’ont pas pu empêcher Netflix d’en faire un dossier classé.

Santa Clarita Diet : Drew Barrymore fraichement transformée en zombie, doit chercher à contrôler tant bien que mal ses pulsions voraces, tandis que sa famille s’évertue à dissimuler la situation au voisinage. Avec l’excellent Timothy Olyphant (Justified, Deadwood) dans le rôle de son mari. Une comédie horrifique de 10 x 30 minutes déconseillée aux âmes sensibles. On reste un peu sur notre faim.

Un bon conseil : ne tardez pas trop à rattraper votre retard car 2018 promet encore plus de projets ambitieux chez Netflix, dont le très attendu Altered Carbon !

Paul Vogel

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