Dernière mise à jour : juin 4th, 2020 at 10:46
Mise en scène chorégraphiée

Autre difficulté liée à la simultanéité des événements : le tournage. Acteur sur ce projet, Gary Mihaileanu nous raconte : « Être acteur sur Wei Or Die, c’est faire beaucoup de scènes de figuration. On tournait la scène dans laquelle tu tiens le devant de l’écran puis il fallait refaire la même scène en fond ». Évidemment, cette approche nécessite une grande précision des acteurs et une approche chorégraphiée de la mise en scène.
D’ailleurs, comme pour un ballet, la bande-son joue un rôle primordial dans ce projet. La bande-son festive a été créée par des pointures de la scène électro comme The Supermen Lovers, Ateph Elidja, Superpitcher, Paul Kalkbrenner ou encore Chloé et elle participe à l’aspect immersif du projet. On a parfois envie de se lever et d’aller danser avec les étudiants. Les acteurs véhiculent d’ailleurs parfaitement cette fête qui va (très) loin : « ce tournage c’était comme une colonie de vacances de 9 jours », nous raconte Arthur Choisnet. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, « il y avait peu d’alcool mais le projet était enivrant », ajoute Jade Henot. « Pour certaines scènes de fête, on a dû faire la teuf pendant 4 heures, la plupart du temps sans musique ».

© D.R.
Seul passage non chorégraphié, la scène du « trashage » très esthétique a été réalisée en instantané. « Les acteurs vivaient le truc et étaient partis dans leur moment de folie. C’était presque du documentaire », raconte Simon Bouisson. On ne peut d’ailleurs qu’applaudir les acteurs de Wei Or Die pour leur fraîcheur et leur lâcher prise sur ce projet.
“Les contraintes techniques ont rendu le projet grisant”.
Ludovic Zuili