Dernière mise à jour : septembre 10th, 2016 at 11:26 am
After filming the Blitz as a child in Hope and Glory (1987), the director John Boorman remembers his youth under the flags during the Korean War: Queen and Country.
More in English >> (Translation in progress, come bubble later)
© Sophie Mutevelian |
Queen and Country est donc un nouveau film d’inspiration autobiographique de John Boorman : le petit Rohan de Hope and Glory a grandi, il a maintenant 18 ans et la guerre est à nouveau dans sa vie. Comme pour son précédent opus, Boorman s’intéresse à ce qu’il se passe, loin de la guerre. Après le Londres bombardé pendant la Seconde Guerre Mondiale, il plante sa caméra au milieu d’un camp militaire très loin de la guerre. Ce qui peut frustrer un peu le spectateur surtout que le début du film est une sorte de Full Metal Jacket anglais (1987) avec le dur entraînement des jeunes recrues sous les cris de leurs supérieurs. Mais très vite, nous comprenons que le personnage principal n’ira jamais en Corée. Bill et son ami Percy sont bloqués en Angleterre et vont tuer le temps en compagnie d’officiers rabat-joie et peu compréhensifs devant le besoin de vivre de la jeunesse.
Si le réalisateur ne se prive pas de transformer certains faits (comme le vol de l’horloge), le film est une chronique de deux jeunes hommes, entre travail à la caserne et plaisir lors des permissions (en ville ou dans la famille de Bill). Le film nous fait revoir avec plaisir certains personnages de Hope and Glory comme la mère et la sœur de Bill. Cette dernière est toujours aussi fantasque.
On peut reprocher au film un fil conducteur un peu lâche avec cette simple description d’une tranche de vie mais il restera le plaisir de se replonger dans une époque pas si lointaine.
jici
En savoir plus :
– http://www.le-pacte.com/france/prochainement/detail/queen-and-country/ (site du distributeur français)