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Edvard Munch, un cri dans la nature image documentaire
"Le Cri" (1893) dans le documentaire "Edvard Munch, un cri dans la nature" © Nasjonalmuseet/Børre Høstland

Critique / “Edvard Munch, un cri dans la nature” (2022) de Sandra Paugam

Diffusé le vendredi 14 octobre dans la case culture Aux arts et caetera de France 5, le documentaire Edvard Munch, un cri dans la nature de Sandra Paugam nous invite à parcourir la vie et l’œuvre du célèbre artiste norvégien. La critique et l’avis de Bulles de Culture.

Synopsis :

Edvard Munch, un cri dans la nature explore le parcours du peintre Edvard Munch à travers le prisme de la nature, qui a nourri toute son œuvre, littéralement d’abord à travers les paysages norvégiens de ses débuts, symboliquement pour accentuer l’expression des sentiments humains, puis métaphoriquement comme représentation du cycle de la vie.

Edvard Munch, un cri dans la nature : une œuvre où “paysages et émotions s’entremêlent (…) dans ses tableaux et résonnent avec les cris de son cœur tourmenté”

Porté par les voix des acteur.rice.s Clément Bresson et Léonie Simaga et la musique originale de Siegfried Canto, le documentaire Edvard Munch, un cri dans la nature nous invite dans les paysages de Norvège, où naquit l’artiste Edvard Munch le 12 décembre 1863, pour retracer l’évolution d’une œuvre singulière, radicale, précurseur de l’expressionnisme et marquée par la mort, l’amour et une angoisse existentielle.

Remontant le temps à partir de la demande de l’artiste norvégien d’être interné dans une clinique psychiatrique à l’âge de 46 ans, la documentariste Sandra Paugam rappelle son enfance marquée par la mort, l’éducation très stricte de son père et la découverte de la peinture comme échappatoire.

A l’instigation de l’écrivain norvégien Hans Jæger, son style mélancolique puise son inspiration dans sa vie et traduit les émotions qui le traversent.
Le tableau L’enfant malade représente ainsi la disparition de sa sœur Sophie, à l’âge de 15 ans en 1877, qui continue de le hanter.
Des toiles telles que Soirée sur l’avenue Karl Johan ou Mélancolie font quant à elles référence à sa vie sentimentale compliquée. La nature et la couleur y symbolisent ses états d’âme et les blessures de son cœur.
Pour sa part, le célèbre Cri s’inscrit dans sa grande Frise de la vie.

Enfin, vers la fin du documentaire Edvard Munch, un cri dans la nature, après la description de la vie troublée d’Edvard Munch conclue par son internement volontaire, est évoqué comment l’artiste, plus apaisé, a régénéré son œuvre au contact du soleil, comme dans sa grande décoration pour l’Université d’Oslo.

Notre avis ?

Edvard Munch, un cri dans la nature propose une plongée passionnante dans l’œuvre originale, subjective et sans cesse revisitée d’Edvard Munch, où “paysages et émotions s’entremêlent (…) dans ses tableaux et résonnent avec les cris de son cœur tourmenté”.

Une exploration à prolonger par l’exposition Edvard Munch. Un poème de vie, d’amour et de mort, visible au Musée d’Orsay jusqu’au 22 janvier 2023.

En savoir plus :

  • Edvard Munch, un cri dans la nature est diffusé sur France 5 le vendredi 14 octobre 2022 à 23h05
  • Le documentaire est proposé en streaming et en replay sur France.tv
Jean-Christophe Nurbel

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