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Alita : Battle Angel de Robert Rodriguez affiche film cinéma

Critique / “Alita : Battle Angel” (2019) de Robert Rodriguez

Dernière mise à jour : octobre 23rd, 2021 at 09:10 am

Avec le personnage d’Alita, James Cameron (écriture, production) et Robert Rodriguez (réalisation) ont fait équipe avec l’ambition de créer une nouvelle franchise de science-fiction ambitieuse et amenée à se décliner sur plusieurs films. Pari réussi ? L’avis et la critique film de Bulles de Culture sur Alita : Battle Angel.

Synopsis :

Lorsqu’Alita (Rosa Salazar) se réveille sans aucun souvenir de qui elle est, dans un futur qu’elle ne reconnaît pas, elle est accueillie par Ido (Christoph Waltz), un médecin qui comprend que derrière ce corps de cyborg abandonné, se cache une jeune femme au passé extraordinaire.

Ce n’est que lorsque les forces dangereuses et corrompues qui gèrent la ville d’Iron City se lancent à sa poursuite qu’Alita découvre la clé de son passé — elle a des capacités de combat uniques, que ceux qui détiennent le pouvoir veulent absolument maîtriser.

Si elle réussit à leur échapper, elle pourrait sauver ses amis, sa famille, et le monde qu’elle a appris à aimer.

Alita : Battle Angel : l’adaptation d’un manga japonais

Alita : Battle Angel de Robert Rodriguez image film cinéma
© Twentieth Century Fox

Inspiré du manga cyberpunk Gunnm (1991-1995) de Yukito Kishiro, Alita : Battle Angel est un film de science-fiction écrit par James Cameron et Laeta Kalogridis, et réalisé par Robert Rodriguez.

Ce long métrage propose une immersion dans un univers futuriste dystopique, situé au 26e siècle dans une métropole, appelée Iron City et surplombée par une ville inaccessible où vivent des privilégiés, Zalem.

Et contrairement au film Valérian et la Cité des mille planètes (2017) où le fascinant décor du Big Market était parcouru au pas de course, Alita : Battle Angel s’ancre dans la ville imaginaire et visuellement très réussie d’Iron City et nous en fait découvrir les moindres recoins.

L’intrigue d’Alita : Battle Angel ?

Un scientifique, le Docteur Dyson Ido, interprété par le toujours aussi talentueux, même le visage retouché par les effets spéciaux, Christoph Waltz, remet sur pied un cyborg féminin au cerveau humain intact, Alita, jouée par la jeune Rosa Salazar, qui va révéler très vite une force et des talents au combat au-dessus de la moyenne.

De même, à l’image des héroïnes d’aujourd’hui, Alita est un personnage féminin déterminé et qui n’a pas froid aux yeux.

Mais alors qu’elle ne souvient pas de son passé, un mystérieux personnage, prénommé Nova (Edward Norton) et vivant sur Zalem, va tout faire pour la supprimer.

Heureusement, aidé par le Docteur Ido et un jeune homme prénommé Hugo (Keean Johnson), dont elle va devenir follement amoureuse — au point de lui offrir véritablement son cœur —, Alita va peu à peu prendre la mesure de sa force et surtout comprendre qui elle est.

Un pur film de divertissement

Alita : Battle Angel de Robert Rodriguez image film cinéma
© Twentieth Century Fox

De l’histoire de quêtes initiatique et d’identité d’Alita : Battle Angel, initiées par James Cameron, le réalisateur Robert Rodriguez en a fait un film d’action de pur divertissement, symbolisé notamment par les scènes de Motorball, un sport de vitesse hyperviolent et très à la mode dans la ville d’Iron City.

De même, la musique originale de Tom Holkenborg, alias Junkie XL, est omniprésente dans chacune des situations.

Du coup, Alita : Battle Angel se développe comme un film d’action habituel avec un objectif à atteindre, un lot d’obstacles, un poil de romance plus une fin qui sous-tend clairement une suite — si succès au box-office il y a.

Une fin ouverte qui laisse d’ailleurs un vrai sentiment d’inachevé et l’impression que l’histoire ne commence vraiment qu’à partir de la dernière image du film. Ce qui est bien dommage car les savoir-faire visuel et sonore des équipes ayant travaillé sur ce film est à saluer.

Mais l’univers posé, il ne reste plus qu’à espérer que l’écriture et la réalisation d’un nouvel opus — si celui-ci se confirme — seront aussi ambitieuses et fascinantes que le “packaging” du premier.

En savoir plus :

Jean-Christophe Nurbel

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