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Westworld saison 2 affiche

Critique / “Westworld” saison 2 : une saison plus violente, vaste et vivante

Dernière mise à jour : mars 16th, 2020 at 04:04 pm

A partir du 23 avril 2018 sur OCS City, le parc Westworld ouvre ses portes pour une deuxième saison. Après une saison 1 spectaculaire mais un peu trop mécanique, les créateurs Jonathan Nolan et Lisa Joy élèvent le potentiel de leur série au cours de ces dix nouveaux épisodes. La critique série et l’avis de Bulles de Culture sur Westworld saison 2… sans spoilers !

Synopsis :

Après le lancement du nouveau scénario de Ford, le parc Westworld est plongé dans le chaos suite à la révolte menée par Dolores (Evan Rachel Wood). Aidée par Teddy (James Marsden) et bien d’autres qui se joignent à sa cause, elle espère éveiller les consciences des hôtes tout en cherchant un moyen de fuir le labyrinthe, tandis que Bernard (Jeffrey Wright), Maeve (Thandie Newton) et William (Jimmi Simpson) négocient leur survie.

Westworld saison 2, la saison de l’émancipation

Les enjeux sont réels ici. De vraies conséquences.
— William

Arrêt des fonctions motrices. Dolores, Bernard et Maeve sortent enfin de leur veille prolongée pour reprendre les armes, seize mois après la fin apocalyptique de Westworld saison 1. En prévision de la conclusion tout aussi apocalyptique de Game Of Thrones, la chaine HBO avait lancé Westworld en 2016 avec un cahier des charges bien rempli. Un casting prestigieux (Anthony Hopkins, Ed Harris, Thandie Newton…), une boite de Pandore renfermant un déluge de théories, une intrigue efficace à grand renfort de twists et une mythologie capable d’édifier plusieurs saisons.

De quoi fédérer un large public, au risque de composer une partition aussi millimétrée et mécanisée qu’une boite à musique. Quelque chose de très agréable pour les sens mais qui résiste à sortir des sentiers battus, manquant, comme les hôtes du parc, de s’émanciper un peu. Là-dessus, le constat est prometteur, on met le pied à l’étrier. Une fois échappée du labyrinthe de l’exposition, Westworld entame vraiment sa conquête sans changer radicalement sa nature.

Paul Vogel

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