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[CRITIQUE] « Glory » de Britney Spears (2016), un retour sans éclat pour une princesse qui s’est perdue

Dernière mise à jour : janvier 28th, 2020 at 11:01 pm

Le neuvième effort studio, Glory, de Britney Spears paraît officiellement le 26 août 2016 après un leak important samedi dernier. L’ex-colombe blanche de l’Amérique de Bush est-elle encore une icône ? Notre avis.

 

Synopsis :

Glory est un album sur lequel Britney Spears aurait travaillé dur et longtemps. La date de sortie n’a été révélée que quelques semaines avant la mise en rayons. Un important travail d’image a été effectué depuis le printemps dernier avec des images d’abdos sur Instagram, des singles promo et une apparition aux Billboard Music Awards. Nous, on y croit plus. Zoom sur Glory et les faiblesses du personnage Britney Spears.

Le 9ème album de Britney Spears

 

Glory, le neuvième effort studio de l’ex-fiancée de l’Amérique vient de sortir. Un pétard mouillé qui va vite sombrer dans les charts ? On verra…

Les efforts communicationnels de l’éternelle lolita ne portent pas encore leurs fruits et le déclin a déjà commencé en 2013 avec le flop de Britney Jean sur la pochette duquel Britney Spears reposait encore comme une vierge et entourait son nom d’un cœur. Comme quand on a 15 ans.

Du côté des paroles de Glory (qui porte mal son nom), même son de cloche : Britney a des étoiles plein les yeux et veut de l’amour (et même plus car elle ne crie plus sur tous les toits qu’elle veut rester vierge jusqu’à la nuit de noces). Les textes ne sont pas profonds pour un sou. Mais ça, nous le savions depuis ses débuts.

Changement d’image soudain avec Glory

 

Déjà, la musique pop n’a jamais brillé pour son intensité littéraire et puis, Britney Spears n’a jamais eu d’autre prétention que de faire danser les foules et leur changer les idées. Et si sa musique a su autant rassembler, c’est parce que le personnage était en adéquation avec les préoccupations du public visé par les marketeurs. Britney Spears se racontait en interview comme une jeune fille toute simple entourée d’amis fidèles, ayant vécu plusieurs chagrins d’amour ne l’empêchant pas de regarder dans l’avenir afin d’y voir arriver sur son cheval blanc le prince charmant.

Ça, c’était pour les débuts. Quand elle a enchaîné les tuiles et les désillusions (comme tout être humain), la Louisianaise s’est faite taillée des textes (sur lesquels elle donne son avis) abordant ses nouveaux soucis, ses nouvelles souffrances et ses nouveaux idéaux (le sexe, ça n’a pas forcément besoin d’attendre le mariage pour se manifester !).

Une indifférence contaminante

 

Glory est la suite logique de Femme Fatale, un opus très électro et sensuel sorti en 2011. La voix y était très travaillée et les sons rutilants mais les différents niveaux de lecture étaient quand même autorisés (Big Fat Bass, Criminal). Ici, rien et on s’ennuie rapidement à la moitié du disque.

Pas de bol, il y en a 17 sur l’édition Deluxe qui se clôture par une chanson où Britney chante – presque phonétiquement – en français : « Fais-moi l’amour, mon amour »… Il ne manquait plus qu’elle dise « sous la Tour Eiffel avec un béret » et ça aurait fait notre soirée !

Glory n’est au final que la suite logique de tout le reste. De la désastreuse tournée Circus Tour, du trop clinquant – et donc trop vulgaire – Femme Fatale Tour deux ans plus tard et de l’exil à Las Vegas (ville pour has been disent les mauvais langues) avec le Piece of Me Show.

La pop star ne prend nullement à la conception de sa scène, à son public, à ses musiciens, à ses danseurs et à ses techniciens, comme le ferait une Madonna toujours en forme à 58 ans. Sur ses albums, elle se laisse guider par les producteurs en vogue qu’on repère pour elle. L’écoute-t-on seulement ?

On a beaucoup dit que Britney Spears savait manipuler les foules et s’assurer leur fidélité aveugle. Elle chercherait à entretenir notre dépendance. Ce qui est certain, c’est qu’elle ne semble plus donner l’impression d’aimer son métier et d’être dépendante de lui.

Bientôt à la retraite ?

 

Et si le rêve secret de la blonde (qui commence à céder aux sirènes de la chirurgie esthétique) était de partir pour toujours sur une île déserte loin des producteurs cupides, des médias curieux et d’un public la glorifiant comme si elle était la fille spirituelle de Madonna alors qu’elle est loin d’avoir le même recul, la même fougue et la même intelligence musicale ?

Elle pourrait réaliser ce projet de retrait le jour où elle soufflera ses 40 bougies. La boucle serait ainsi bouclée : la chanteuse qui a longtemps voté pour les Républicains se figerait dans l’image qu’elle défendait par son vote, c’est-à-dire une femme au foyer préparant des biscuits.

L’image qu’elle nous sert en cette fin d’été manque en tout cas d’un goût plus relevé et d’épices ! Un comble quand elle parle de sexe sur les ¾ des titres.

 

En savoir plus :

  • L’album Glory de Britney Spears chez RCA Records est disponible en CD et sur les plateformes de téléchargement légal depuis le 26 août 2016
Luigi Lattuca
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9 Commentaires

  1. dans l’ensemble c’est vrai ce qui est dit dans l’article je mets de coté glory que je n’est pas écouté
    Malheureusement elle à été happé par un système qu’elle à lancé pendants 10ans tout c’est bien passée 1998-2006 est puis le système qu’elle à lancé autrement dit l’industrie c’est mise à la dépassée est à l’étouffée
    a fond les ballons pendants 10ans comme les créateurs de mode est ensuite usé
    c’est l’industrie qui la vidée de tout contenu derrière le makeup ect ce qu’elle vis c’est pas drôle ça la dégouté au point d’être parfois morte sur scène sa pourrait faire une chanson morte sur scène
    pour la défendre j’achèterai glory car je suis fan et qu’elle réussi a transformée des petite instrumental de base en grand hit c’est pas rien

  2. de plus je trouve qu’elle s’en sort pas trop mal car aux vu de ce qu’elle a subi comme gloire psychologiquement parlant aux point presque d’en mourir si elle réussi à alignée deux phrase c déjà pas mal
    car c presque inhumain pour un être humain normalement constitué ce qu’elle à vécu psychologiquement
    en gloire en succès etc. elle incarne la fille banal est la superstar c paradoxale sociologiquement elle est très intéressante

  3. Britney Spears Glory CRITIQUE
    2 écoutes m’auront suffit pour donner un avis.

    Dès les premières notes on sens que c’est un Album Expérimental .

    C’est à dire qu’il y a pleins de directions prises , pleins de choses pour un résultat qui bizarrement fonctionne est qui est plutôt cohérent avec du bon, du très très bon, est du moins bon .

    Pas de titre tudesque, donc pas de Toxic bis ou du Womanizer est c’est dommage.

    Les points fort on s’en une britney heureuse est qui s’amuse dans cette album, est déjà c’est un sacrée effort de sa part .

    L’équipe, est c’est mon ressentit, à eu envie de la faire évolué parfois en bien, et d’autre fois c’est du déjà vu .

    Essayer d’en faire une chanteuse à voie est une erreur car Britney a une voix roque, elle est connus pour ça, est ces meilleurs titres sont des titres chantés dans des intonations basses Baby , Womanizer ect ou de mixé les deux à la fois, des aigus avec des graves chanté exemple Stronger gimme more en est le meilleur exemple .

    Do You Wanna titre efficace du pure britney époque In The Zone quelque similarité avec Do Something mais très très légère .

    Les points faibles trop de slowpop style Just Luv Me pour ma part.

    Make Me ; que j’aime moins est meilleur .

    Private show ; est mieux que Just Luv Me est à le mérite d’exploré de nouveaux sa voix roque.

    Clumsy ; répétitif est pas parfait mais c’est du pure britney versions dance.

    Slumber party ; on retrouve l’époque In The Zone en Mode reggae, on ce croirais en 2003 la voix est magnifique .

    Just Like Me ; SlowPop qui aurait pu figuré sur Blackout c’est réussi avec un début d’acoustique.

    Love Me Down ; encore du slowPop made in Bieber du déjà vu .

    Hard To Forget Ya ; très réussi on ce croirais époque 2000-2001 une réussite si l’album avais été bien plus 2000-2001 que SlowPop 2014-2016 sa aurait été super.

    What You Need ; excellent titre on croirais écouter du Amy Winehouse ou du Paloma Faith que j’adore mais on reste dans une tension est pas de lâché prise sa monte, sa monte, et ça s’arrête net comme si elle chantais une intro durant 3minutes très très dommage.

    Better ; encore l’horrible slowpop d’actualité encore dans les aigus pénible.

    Dieux merci arrive, Change Your Mind

    une sorte d’acoustique bossanova , on ce croirais aux bord de l’eau titre sublime .

    qui aurai pu figuré sur In the Zone ou Blackout ,la voix est sublime, on est transporté un des meilleurs .

    Liar ; qui aurait put figuré sur Blackout .

    if I’m Dancing ; la patte bloodshy & avant est de-suite perceptible, on dirais presque du minaj, le début

    Coupure Électrique ; c’est expérimentale est il reflète un peu ce qui ce passe musicalement pour Britney elle essaye des choses .

    Au final, un Album étrange, avec une envie d’évolution musicale est c’est difficile car on s’aperçoit qu’elle à déjà eu le meilleur en faite, elle a eu les plus grands titres qu’une chanteuse rêve d’avoir .

    Il est expérimental très intelligemment produit est c’est pas un hasard d’avoir une touche du Britney 2001, du In The Zone,est du Blackout 2007 c’est l’Age D’or . Glory album honnête, de qualité bien au dessus de certaines Popstars actuel avec une recherche musicale qui résume plutôt bien ce que britney a été est ce qu’elle est aujourd’hui c’est donc un 7 sur 10

  4. On n’a pas écouté le même album… Glory, la suite de Femme Fatale ? Vegas qui l’a rendu has-been ? Elle qui ne s’investit plus dans sa carrière ? Tout ça aurait pu être vrai en 2013, mais trois ans ont bel et bien passé !… Et non seulement elle s’est bien investie sur la conception de son Glory, mais aussi sur Vegas (elle s’occupe des chorégraphies avec la chorégraphe du show) et c’est cette même résidence qui signe définitivement son retour.
    Après c’est votre avis et je le respecte. Mais bon, Britney, quand elle veut vraiment s’investir, elle le fait ! Et nombreux sont les exemples : clips de BOMT et de Womanizer, l’album ITZ et la sortie du single Toxic, la production de Blackout. Par contre, oui, FF sonne impersonnel (même si excellent album), BJ a de bons titres mais signait son glas à l’époque. Et là, on la sent investie pour cette nouvelle ère.
    Bon, je laisse de côté le fan qui est en moi. L’article est bien écrit en tout cas.

  5. Je m’adresse au “journaliste”. Vous n’aimez pas Britney, pas la peine de la fustiger avec votre article qui n’en n’est pas un et qui est juste là pour critiquer sa personne. Je suis sûre que vous n’avez même pas écouté l’album Glory, dont vous ne citez même pas les chansons pour en faire une vraie appréciation. Toutes les critiques que j’ai lues sur différents médias sont excellentes, tout le monde s’accorde à dire que Britney renait de ses cendres. Et effectivement, pour l’avoir écouté ce matin, il est génial et avec des sons différents. Ce serait bien de faire correctement votre boulot la prochaine fois.

  6. Et bien cet album est vraiment pas mal, ce n’est pas le meilleur mais pour une personne qui aime la danse et le sport, cet album est très bien.

    La chanson “Make Me” m’avait donné mauvaise impression au début, même s’il elle n’est pas si mal au final, dommage que le clip vidéo réalisé par David Lachapelle a été remplacé par l’autre sans saveur qui m’a donné une très mauvaise image de cette nouvelle ère.

    Mais il y a quand même quelques pépites.

    Le titre “Do you wanna comme over” par exemple est juste une tuerie, cette chanson me donne une motivation de dingue pour continuer à me surpasser.

    Il y a des titres pas vraiment originaux mais très entrainants et dansant comme “Love me down”, ‘Hard to forget ya”, “Liar”, “Clumsy”, “Change your mind” etc.

    Mais certains sont vraiment moyens, enfin c’est subjectif, mais “Private Show” et “What you need” me cassent les oreilles. Et d’autres sont écoutables sans plus.

    Je terminerai sur “If I’m Dancing” que je trouve étrange mais terriblement addictif et la chanson “Coupure électrique” qui est surprenante puisqu’il me semble que Britney n’a jamais chanté en français, même si j’ai cette drôle d’impression d’avoir déjà écouter cette chanson auparavant, un goût de déjà écouté.

    Un album qui manque de personnalité (tout comme le 1er clip vidéo), une Britney qui essaye de s’aligner sur la concurrence, mais le divertissement est là et c’est bien mieux que Britney Jean.

    Britney est loin d’être has been, toujours là en 2016 et son show à Las vegas qui fonctionne très bien, elle n’est peut être plus au centre de l’attention, la concurrence est bien plus hard maintenant mais on peut toujours compter sur elle pour nous divertir et quand on aime la voix de Britney, son physique et son aura qui mélange étrangement sexualité et tristesse malgré ses magnifiques sourires forcés, on ne peut qu’être satisfait.

    Au final, l’album Blackout reste le meilleur, l’indétrônable, enfin c’est subjectif mais j’avais eu un sacré coup de cœur en l’écoutant et c’est toujours le cas des années après sa sortie.

  7. Dès qu’on lit les premières ligne de cet article, on se demande si le mec à écouté l’album… Bref un blog de merde que je m’empresse à lui faire de la pub négative. 😉

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