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Critique / “Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées” (2014) : un (nain)pressionnant film !

Dernière mise à jour : octobre 27th, 2020 at 04:24 pm

Le calendrier change, les fêtes de Noël auront lieu le 10 décembre 2014 avec Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées (The Hobbit: The Battle of the Five Armies) de Peter Jackson. Cette année, le père Noël de Coca-Cola aura une toute autre allure : les traits et les teintes terreuses de Radagast le Brun, un traineau tiré par les lapins de Rhosgobel. Et que deviennent les malheureux rennes ? me direz-vous. Recyclés en monture royale pour un illustre elfe : Thranduil, paternel de Legolas. Mais la véritable question demeure : est-ce un film « pour les gouverner tous » ? L’avis et la critique film de Bulles de Culture.

Synopsis :

Les nains, sous la coupelle de Thorin Ecu-de-Chêne (Richard Armitage), ont repris la majestueuse cité d’Erebor, des griffes du dragon Smaug. Le reptile ailé, un poil vénal, inflige alors son courroux enflammé, sur les habitants effrayés de Lac Ville. La nouvelle colportée, les stratégies s’élaborent, les pics se dressent, les soldats s’amassent avec le rêve de victoires légendaires en dessein. Tous les regards scrutent la Montagne Solitaire. Tandis que la menace grandit à l’est, dans les ruines de Dol Guldur sous le joug du Nécromancien, les peuples de la Terre du milieu se disputent les richesses naines.

Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées : les elfes enfin mis au premier plan

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© Warner Bros. France

Confortablement installé dans mon fauteuil, lunettes 3D en position, je me prépare pour les 2h30 du film Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées. La pellicule tourne et le temps… défile !

Les amoureux transis des semi-hommes aux pieds velus risquent d’être fort déçus ! En effet, dans cet épilogue, l’histoire se déroule sur plusieurs fronts. Bien que l’ultime opus s’intitule Le Hobbit, Peter Jackson attarde sa caméra sur de multiples protagonistes, dynamisant ainsi son film. Et c’est très appréciable.

Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées image 2
© Warner Bros. France

Il aura fallu attendre 13 ans (soit une éternité à l’échelle humaine mais un grain de poussière dans la vie d’un elfe), pour trouver une utilité aux elfes et révéler aux spectateurs leurs mythiques pouvoirs.

La Dame de la Lothlórien (Cate Blanchett) et le maître de Fondcombe (Hugo Weaving) se retroussent enfin les manches pour nous dévoiler leurs potentiels, aux côtés de Saroumane (Christopher Lee). Et pour cela, l’esprit Tolkien de Le Hobbit : Un voyage inattendu, avec ripailles, rhapsodes et longueurs, fidèles à la plume de notre bien aimé professeur de lettre J.R.R, a été mis de côté, au profit d’effets spéciaux et d’actions, employés avec doigté par le réalisateur.

Ce dernier a ainsi réutilisé pour ce long métrage Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées une vieille recette, qui lui avait permis de rafler 11 Oscars avec Le Seigneur des anneaux : Le Retour du roi :

  • 1 guerre épique réveillant les cœurs chauvins et patriotes ;
  • 5 armées disposées en arrière-plan du film ;
  • 1 humour caustique, exhausteur de goût bien placé ;
  • 1 roi soumis à la malédiction du Dragon, le tiraillant entre le Bien et l’ivresse du Mal ;
  • 1 saupoudrage d’idylle impossible entre un nain et une elfe ;
  • 1 semi-homme, l’ingrédient inattendu, au cœur (fondant) de l’énigme.

Un plaisir à ne pas bouder

Bref, une recette pour une ou plusieurs personnes toujours aussi savoureuse ! Vous l’aurez donc compris, je n’ai pas boudé mon plaisir devant Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées.

Même si votre portefeuille est à sec en cette période de festivités (au pire, vous ferez l’économie de popcorn), faites un détour dans votre cinéma en compagnie de Peter Jackson et de son monde merveilleux qui enchantera les petits comme les grands. Et c’est une critique d’une (nain)partialité totale !

Pourtant, je vous entends déjà vous écrier : « Nain porte quoi ! »

En savoir plus :

Pierre L.

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