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[CRITIQUES] “The Devil’s Candy”, “February” & “Howl”

Dernière mise à jour : mars 23rd, 2019 at 04:24 pm

Le 3ème jour du Festival International du Film Fantastique de Gérardmer en tant que Jury Syfy nous a fait découvrir 3 nouveaux films, 3 nouveaux réalisateurs en compétition : The Devil’s Candy de Sean Byrne, February d’Osgood Perkins et Howl de Paul Hyett. Voici notre avis sur ces films.
Beau temps aujourd’hui sur Gérardmer pour regarder des films sur Satan et sur des créatures démoniaques. Grrrr….

The Devil’s Candy, la critique

Synopsis :

Des forces démoniaques se mettent peu à peu à envahir les tableaux d’un artiste, Jesse Hellman (Ethan Embry), et à devenir une menace pour ses proches…

Prix du Public et Prix de la Meilleure musique originale , Devil’s Candy est inspiré du mythe selon lequel le musicien Robert Johnson (1911-1938) aurait vendu son âme au diable pour devenir le plus grand guitariste de blues de tous les temps.

Ah, voilà une bonne idée d’imaginer une famille dont le père et la fille (Kiara Glasco) sont fans de heavy metal.

Cela peut paraître un peu évident une histoire de diable — grande présence de Satan au festival cette année — dans cet univers mais traverser tout le film avec cette musique permet au réalisateur Sean Byrne d’apporter une touche fun au genre.

Même si cela permet également de créer de la tension comme lorsque le dangereux psychopathe du film, l’impressionnante carrure de Ray Smilie (Pruitt Taylor Vince), est empêché de jouer très fort de la guitare électrique par ses parents et ses voisins alors que c’est le seul moyen qu’il a de ne plus entendre la voix  qui lui demande de sacrifier des jeunes filles pour lui. Et en emménageant avec sa petite famille dans l’ancienne maison de Ray Smilie, Jesse Hellman — un nom de famille qui veut tout dire ! — va très vite entendre ces mêmes voix à son tour.

Le film va alors mettre le « travail » des deux personnages  en parallèle. Quand Ray commet un crime, Jesse dessine les victimes hurlant de terreur, transformant sa commande de tableau avec des papillons en œuvre sombre et torturée. Cela donne d’ailleurs un très beau moment de montage alterné en cut rapide entre le travail de l’artiste (peinture) et les actes du meurtrier (sang).

Dommage ensuite que le réalisateur se détourne de ce parallélisme pour ne plus raconter que l’histoire d’un père de famille qui va tout faire pour sauver sa famille.

Mis à part ce bémol, le drôle et terrifiant Devil’s Candy saura vous faire passer un sacré bon moment.

February, la critique

 

Synopsis :

Parce qu’étrangement leurs parents ne sont pas venus les chercher pour les vacances d’hiver, Rose (Lucy Boynton) et Kat (Kiernan Shipka) sont retenues dans la prestigieuse institution pour jeunes filles où elles suivent leurs études pendant que dans un pèlerinage sanglant à travers les paysages gelés, Joan (Emma Roberts) décide de s’y rendre.

Réalisé par Osgood Perkins et mis en musique par Elvis Perkins, deux des fils d’Anthony Perkins (l’acteur du Psychose d’Alfred Hitchcok), February joue la déconstruction et le mystère à plein. Il déploie un récit à la fois puzzle et miroir — où les silences et les sous-entendus sont très présents — autour de 3 protagonistes principaux, interprétés par Kiernan Shipka (Mad Men), Lucy Boynton (Miss Potter) et Emma Roberts (Palo Alto).

L’histoire est relativement simple : dans un décor d’hiver enneigé très beau visuellement, les flammes de l’Enfer — Satan a été vraiment été très présent cette année au festival — brûlent dans les sous-sols de l’école et poussent les affres de l’adolescence à s’extérioriser avec violence.

Problème : à force de déconstruire son récit et de chercher à en épaissir le mystère, February prend le risque de décrocher son spectateur en donnant le sentiment de suivre l’histoire de protagonistes qui garderont presque jusqu’au bout leurs secrets.

 

 

 

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Howl, la critique

 

Synopsis :

Dans un train de banlieue la nuit, un jeune contrôleur (Ed Speleers) et un groupe de voyageurs se retrouvent à devoir lutter à mort contre une créature maléfique et terrifiante…

Dû à notre devoir de réserve en tant que membre du Jury Syfy, la critique du film The Howl sera publiée après la révélation du palmarès.

 

 

En savoir plus :

Jean-Christophe Nurbel

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