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Exposition “50 ans de style Bond”

Dernière mise à jour : septembre 22nd, 2016 at 03:56 pm

Nos impressions sur la magnifique et première exposition consacrée à l’agent secret britannique à la Grande Halle de La Villette depuis le 16 avril 2016. L’exposition 50 ans de style Bond est un coup de cœur de Bulles de Culture.

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Son nom est Bond, James Bond. Créé en 2012 à Londres, 50 ans de style Bond rend hommage au plus célèbre des agents secrets, imaginé par l’écrivain britannique Ian Fleming. C’est en compagnie de Laurent Perriot, porte-parole de l’exposition, que nous avons parcouru les différents espaces qui composent cette plongée dans une vie d’agent secret de fiction composée de 600 objets de films, de storyboards, de gadgets, de costumes, de véhicules, d’armes, d’accessoires…

Paris accueille donc à son tour l’agent secret britannique au service de sa Majesté depuis la sortie de James Bond contre Dr. No le 5 octobre 1962 à travers une grande exposition en perpétuelle évolution et réactualisation puisque l’escale à Paris sera la première à avoir une salle consacrée à 007 Spectre (2015) en référence à la scène d’ouverture de la Fête des Morts. 

James Bond, les voitures et les femmes

 

Que serait l’agent secret sans ses véhicules phares ? Les deux eux modèles d’Aston Martin  exposés en ouverture de 50 ans de style Bond, l’Aston Martin DB5 de GoldenEye (1995) et l’Aston Martin DB10 de 007 Spectre, sont là pour le rappeler.

En plus de cette emblématique voitures, d’autres véhicules auront traversé l’imaginaire des scénaristes bondiens — et que vous pourrez revoir dans l’exposition — comme la moto BMWR1200 de Pierce Brosnan dans Demain ne meurt jamais (1997) ou la lotus Esprit S1, dite “Wet Nelie”, qui est l’improbable voiture sous-marine de Roger Moore dans L’espion qui m’aimait (1977).

Outre les voitures, l’espion a aussi collectionner les femmes, les fameuses James Bond girls dont la rencontre avec le séduisant agent secret a eu tendance à raccourcir de manière très significatives l’espérance de vie. L’exposition nous les remet aussi en mémoire avec la réplique du corps à moitié nu de Shirley Eaton recouvert d’une couche d’or dans Goldfinger (1964), photos de maquillage à l’appui, ou plus loin, le célèbre bikini blanc d’Ursula Andress dans James Bond contre Dr. No.

 James Bond, les accessoires et les gadgets

 

Costumes, accessoires, la suite de l’exposition 50 ans de style Bond est une profusion d’objets marquants de la saga James Bond :

  • le chapeau melon aux bords d’acier de Harold Sakata dans Goldfinger,
  • le pistolet d’or de Christopher Lee dans L’homme au pistolet d’or (1974) avec une balle gravée d’un “007”,
  •  le prototype de chaussures munies d’une lame mortelle à cran d’arrêt de Lotte Lenya dans Bons baisers de Russie (1963),
  • le certificat de décès de James Bond dans Skyfall (2012),
  • les portables Ericsson dont le téléphone vintage de Demain ne meurt jamais et celui plus actuel de Quantum of Solace (2008),
  • etc.

Que serait James Bond sans ses gadgets plus fous les uns que les autres et présents dans la saga depuis 1963 et le film Bons Baisers de Russie ? Réponse dans la caverne d’Ali Baba de Q où vous pourrez revoir de plus près :

  • le premier gadget de la franchise avec la mallette et le couteau de Bons Baisers de Russie,
  • la montre Oméga à goupille de grenade de Demain ne meurt jamais,
  • l’appareil photo étanche Nikon de Sean Connery dans Opération tonnerre (1965) qui le seul gadget de James Bond qui ait vraiment marché,
  • Le deltaplane de Moonraker (1979),
  • Le briquet explosif de Demain ne meurt jamais,
  • etc.

James Bond, le style et le jeu

 

Avant notamment le couturier américain Tom Ford depuis Quantum of Solace, c’est le tailleur britannique Anthony Sinclair qui a inspiré au réalisateur Terence Young le pantalon slim et la veste. Sa « coupe Conduit » a été repris par le réalisateur pour définir le style emblématique de l’agent secret, incarné pour la première fois à l’écran par Sean Connery dans James Bond contre Dr. No.

Une autre des marques de fabrication de l’espion est la récurrente scène de casino où espions de tout bord arborent leurs plus beaux atours autour de la table de jeu, du smoking du Dr No ou de celui doré d’Auric Goldfinger à la magnifiques robe d’Eva Green dans Casino Royale (2006) ou la robe de Sophie Marceau dans Le monde ne suffit pas (1999).

Pour l’anecdote, le smoking blanc de Daniel Craig, présent dans la scène du train de 007 Spectre, est une référence à celui d’Humphrey Bogart dans Casablanca (1942). L’œillet rouge ajouté au costume est quand à lui un clin d’œil à celui de Sean Connery dans Goldfinger.

James Bond et les voyages

 

L’exposition 50 ans de style Bond nous invite ensuite à nous remémorer les nombreux voyages dans le monde et dans l’espace effectués par 007 :

  • à travers les dessins du chef décorateur britannique Ken Adams pour le premier gros décor de la franchise qu’était l’intérieur du volcan de On ne vit que deux fois (1967). Le décor avait coûté à lui seul 1 millions de dollars, soit le budget total de James Bond contre Dr No ;
  • avec l’agal, le shenag et le dish-dasla de Roger Moore dans L’espion qui m’aimait ;
  • avec les combinaisons spatiales conçues par le chef costumier français Jacques Fonteray (chef costumier notamment de La Folie des grandeurs) pour Moonraker. Notez que le film a été tourné en France car c’était à l’époque plus intéressant fiscalement ;
  • etc.

James Bond et les méchants

 

Notre agent secret n’existerait bien sûr pas s’il n’y avait pas de méchants à sa hauteur avec leurs propres “gadgets”. D’où l’intérêt de la salle des Méchants de l’exposition 50 ans de style Bond pour voir ou revoir :

  • le prototype de chaussures-couteaux de Bons Baisers de Russie,
  • les mémorables mâchoires de Requin, personnage emblématique de la saga apparu  pour la première fois dans L’espion qui m’aimait,
  • le bracelet-grappin de Michelle Yeoh dans Demain ne meurs jamais,
  • la chaise torture de Sophie Marceau dans Le Monde ne suffit pas,
  • la maquette de la tête de requin dans Permis de tuer (année),
  • le peignoir de Maud Adams dans Octopussy (1983),
  • etc.

Loin d’être exhaustif, notre article sur la très belle exposition 50 ans de style Bond à la Grande Halle de la Villette se conclura par la mention de la salle intitulée “Palais des glaces” situé en fin de parcours et où sont exposés notamment les vêtements de sport d’hiver de l’agent secret autour d’une imposante maquette du Palais des glaces de Meurs un autre jour.

Coup de cœur de Bulles de Culture, 50 ans de style Bond est une exposition à ne surtout pas manquer !

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En savoir plus :

  • L’exposition 50 ans de style Bond a lieu du à la Grande Halle de la Villette (Paris, France) du du 16 avril au 4 septembre 2016
  • Tarifs
    Tarif événementiel (Valable du lundi au vendredi jusqu’au 30 juin) : 15,00 €
    Adultes : 21,99 €
    Enfants (-12 ans) : 16,99 €
    Enfants (-4 ans) : Gratuit
    Pack Famille (2 adultes + 2 enfants) : 69,99 €
    Personne handicapée : 18,99 €
  • Horaires d’ouverture
    De lundi à vendredi : 10h30-19h30 (Dernière entrée à 18h30)
    Week-ends, jours fériés et vacances scolaires : 9h30-20h (Dernière entrée à 19h00)
    Exposition ouverte le 14 juillet et le 15 août
Jean-Christophe Nurbel

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