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47 meters down -photo film image
© 47 DOWN LTD 2016 Tous droits reserves

[CRITIQUE] “47 meters down” : Un Sharknado abouti et maitrisé

Dernière mise à jour : avril 18th, 2021 at 03:06 pm

Loin de la folie des téléfilms types Sharknado ou tout autres joyeusetés impliquant des squales,  47 meters down de Johannes Roberts, présenté au Festival du Cinéma Américain de Deauville 2017, prend le parti de livrer une fiction plus aboutie et maîtrisée dans laquelle on se retrouve étonnement impliqué. Notre avis et critique sur le film. 

Synopsis :

Deux sœurs en vacances au Mexique, sont prises au piège dans une cage d’observation de requins, au fond de l’océan. Elles n’ont que quelques heures pour remonter à la surface.

47 meters down : Une série B dans la forme…

 

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Avant de s’intéresser aux qualités de 47 meters down autant aborder tout de suite ce qui ne va pas.

D’emblée, le manques de caractérisations des protagonistes principales ainsi que l’insipidité de leurs jeux à de quoi rafraîchir tout espoir de voir un bon film. Lorgnant clairement du côté de l’écriture téléfilm (larguée par son fiancé qui la trouvait ennuyeuse, l’héroïne décide de plonger avec des requins pour poster des selfies d’elle sur instagram avec les squales et démontrer le contraire…). C’est donc dubitatifs que nous assistons à l’aventure de ces plongeuses d’un jour, surtout lorsque l’on voit poindre les premiers ailerons de requins numériques à l’incrustation franchement douteuse.

Une fois cette introduction peu ragoutante passée, et les jeunes femmes immergées au fond des abysses, le film prend son envol et se met même à nous surprendre.

…Un vrai film d’angoisse dans le fond

 

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Terriblement angoissante, l’idée de base contient suffisamment de matière pour permettre une narration stressante et rythmée. Une fois la cage submergée dans les tréfonds de l’océan, les scénaristes jouent d’inventivité pour faire frissonner les spectateurs : avec une course contre la montre avant que l’oxygène ne manque, des blessures susceptibles d’attirer les requins, les paliers de décompression aquatiques et l’ivresse des profondeurs, le film trouve son rythme et jouent ingénieusement avec les nerfs de son public.

Pour conclure, et malgré des moyens limités et des personnages insipides, 47 meters down exécute le tour de force de livrer une narration angoissante, ponctuée de jumpscares, qui saura faire frissonner un grand nombre de ses spectateurs. Le film se révèle être au final un plaisir réjouissant.

 

En savoir plus :

Antoine Corte

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