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Affiche du film Solo : A Star Wars Story de Ron Howard

Critique / “Solo: A Star Wars Story” (2018) de Ron Howard

Dernière mise à jour : avril 11th, 2021 at 10:42 pm

Deux après Rogue One: A Star Wars Story, Disney livre le deuxième film dérivé de la franchise Star Wars : Solo: A Star Wars Story. Comme son nom l’indique, il met l’accent sur Han Solo et c’est le réalisateur Ron Howard qui s’y colle. Le réalisateur de Da Vinci Code (2006) et d’Apollo 13 (1995) a-t-il réussi à résoudre l’énigme que représente le personnage le plus charismatique de la saga ? L’avis et la critique film de Bulles de Culture.

Synopsis :

Embarquez à bord du Faucon Millenium et laissez-vous entraîner dans une galaxie lointaine, très lointaine avec le bandit le plus aimé de la galaxie. À travers une série d’escapades dans un monde criminel sombre et dangereux, Han Solo (Alden Ehrenreich) rencontre son puissant et futur copilote Chewbacca (Joonas Suotamo) et fait la connaissance du célèbre parieur Lando Calrissian (Donald Glover) dans une aventure qui établira la destinée de l’un des héros les plus atypiques de la saga Star Wars.

Par l’odeur alléché… une brise de légèreté

Alléchés nous sommes,  juste à l’évocation de ce nom, Han Solo ! Le personnage qui apporte finalement un peu d’humour dans ce monde intergalactique troublé qu’est Star Wars, coincé entre recherches du pouvoir et relations familiales compliquées.

Disney l’a bien compris et ne s’est pas gêné, sachant qu’il y aurait forcément preneur. Restait alors à raconter une histoire. Eh bien cette histoire est à l’image du contrebandier, pleine de légèreté ! Solo: A Star Wars Story, c’est une suite de cascades bien tournées, des créatures toujours magnifiquement élaborées, des rebondissements plus ou moins prévisibles.

Alors, effectivement si on s’attend à une opposition côté clair Vs côté obscur, pleine de symboliques et de mystique, on sera forcément déçu. Car au final, ce n’est que l’histoire d’un jeune homme qui avait un rêve. Un jeune homme certes charmant et attachant, mais qui est devenu contrebandier pour survivre. Grande nouvelle ! Le vrai mérite du film est donc de nous apprendre les circonstances de sa rencontre avec Chewbacca et Lando.

Mais la grosse problématique de Solo: A Star Wars Story était de savoir si Alden Ehrenreich et Donald Glover allaient pouvoir se vêtir de costumes aussi costauds.

Solo: A Star Wars Story : Solo, Lando et tous les autres

Une fois de plus, on a droit dans le long métrage Solo: A Star Wars Story à un casting prestigieux avec de belles pointures en forme d’attrape-nigauds !

Entre Woody Harrelson (le surnois Beckett) qu’on a laissé en émouvant Sherif Willoughby dans 3 Billboards, Les Panneaux de la vengeance (film coup de coeur de Bulles de Culture), Paul Bettany (Dryden Vos), vu dernièrement en — attention spoiler ! — Vision mourant dans Avengers: Infinity war, et Emilia Clarke (Q’ira) aka la Khalessi, reine des cœurs de Games of Thrones, on est plutôt bien servi. Reste l’équation des deux inconnus qui tiennent les deux rôles les plus importants du film.

À Alden Ehrenreich revenait donc la tâche très difficile d’incarner un Harrison Ford jeune. Lourde tâche s’il en est, tant l’homme est identifié aux rôles qu’il incarne. Réussit-il à le faire oublier ? Non, mais il a au moins le mérite de ne pas nous le faire regretter et c’est déjà pas trop mal.

Quant à Donald Glover dans la peau d’un Lando dont la personnalité était encore moins développée, l’effet est plus mitigé. Cela tient-il à la performance de l’acteur ou aux tournants quelque peu surprenants que l’on fait prendre à son identité ? Libre à chacun de se faire une opinion…

Notre avis ?

Solo: A Star Wars Story est donc un bon divertissement, un interlude parfait pour combler l’attente jusqu’à Star Wars : Episode IX – L’Ascension de Skywalker prévu en 2019, un film d’aventures dans la lignée de ceux réalisés autour d’un autre personnage qu’Harrison Ford a aussi incarné : Indiana Jones !

À se demander si Han Solo est un Indiana Jones intergalactique ou si Indiana Jones est un Han Solo terrestre ! En tous les cas, si on pense de cette façon à Harrison Ford, on peut dire qu’Alden Ehrenreich a, quelque part, rempli sa mission…

En savoir plus:

Fanny N.

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