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Kingsman Le cercle d'or affiche

Critique / “Kingsman : Le Cercle d’or” (2017) : un opus fort en degrés ?

Dernière mise à jour : janvier 7th, 2022 at 10:13 pm

Avec Kingsman : Le Cercle d’or (Kingsman: The Golden Circle), Matthew Vaughn, le prochain réalisateur de Flash Gordon, a décidé d’anéantir son agence de renseignements haute en couleur et très raffinée. Saura-t-il la faire renaître de ses cendres auprès des spectateurs ? L’avis et la critique film de Bulles de Culture.

Synopsis :

Kingsman, l’élite du renseignement britannique en costume trois pièces, fait face à une menace sans précédent. Alors qu’une bombe s’abat et détruit leur quartier général, les agents font la découverte d’une puissante organisation alliée nommée Statesman, fondée il y a bien longtemps aux États-Unis. Face à cet ultime danger, les deux services d’élite n’auront d’autre choix que de réunir leurs forces pour sauver le monde des griffes d’un impitoyable ennemi, qui ne reculera devant rien dans sa quête destructrice.

Après la réussite de Kingsman : Services secrets (2015), c’est un véritable défi qui attend le réalisateur Matthew Vaughn (X-Men : Le commencement, 2011 ; Kick-Ass, 2010). Ce second opus est-il aussi fort en degrés que son prédécesseur ?

Kingsman : Le Cercle d’or : flegme et humour britanniques

Kingman Le cercle d'or photo cinéma film 1
© 20th Century Fox 2017

Il faut avouer que ce second volet ne manque pas de réussite. L’humour décalé, employé avec soin et dextérité, est la pièce maîtresse qui tient le spectateur éveillé. Cet atout majeur distingue très nettement Kingsman : Le Cercle d’or des autres films d’espionnage, dopés aux martinis et gonflés de testostérone, ou à l’atmosphère austère.

Durant la projection, c’est un cocktail d’autodérision et d’absurde qui nous est servi. Les papilles en dégustent chaque saveur avec soin et découvrent toujours un goût inattendu. La surprise du film, la couronne de sucre autour du verre, est la présence d’une guest-star, idole de la jeunesse des années 70-80, dont le look arriverait même à éblouir les daltoniens : Sir Elton John.

Une ambiance vintage

Kingman Le cercle d'or photo cinéma film 1
© 20th Century Fox 2017

Dans le précédent opus, Matthew Vaughn avait opté pour un ennemi féru de technologie, incarné par Samuel L. Jackson (Hitman & Bodyguard, 2017 ; Kong : Skull Island, 2017). Pour Kingsman : Le Cercle d’or, le réalisateur a choisi de suivre le vent de la mode et d’installer ses personnages dans un décor rétro, accordé aux vestes flashy des protagonistes. La technologie de pointe est mêlée au ringard. Une fois encore, l’art du décalage est employé avec subtilité.

Cette fois-ci, c’est au pays des cow-boys et de la prohibition que se déroule l’action. Finis les costumes sur mesure, l’alcool coule désormais à flot.

Kingsman : toujours des ennemis cintrés

Dans Kingsman : Le Cercle d’or, la forteresse de Poppy Addams, nouvelle ennemie d’Eggsy et de ses acolytes, est une véritable ville américaine des années 70-80. Ce personnage impitoyable, mais aux apparences de douce femme au foyer, est impeccablement joué par Julianne Moore (Free Love, 2015 ; Hunger Games – La Révolte: Partie 2, 2015) et en séduira plus d’un.

Les cascades toujours improbables d’Eggsy, interprété par Taron Egerton (Eddie The Eagle, 2016) et de Galahad, empruntant les traits de Colin Firth (Bridget Jones Baby, 2016 ; La Taupe, 2011 ; Le Discours d’un roi, 2010) vont feront oublier vos petits tracas quotidiens durant quelques heures.

En savoir plus :

Pierre L.

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