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Retour à Montauk affiche

[Critique] “Retour à Montauk” (2017) : Une histoire d’amour du bout du monde

Dernière mise à jour : octobre 13th, 2020 at 06:37 pm

Palme d’or au Festival de Cannes en 1979 avec le long métrage Le Tambour, le cinéaste allemand Volker Schlöndorff signe une histoire d’amour new-yorkaise mélancolique du bout du monde. L’avis et critique film de Bulles de Culture sur Retour à Montauk (Rückkehr nach Montauk).

Synopsis :

Il y a un amour dans la vie que tu n’oublies jamais, peu importe à quel point tu essaies. L’écrivain Max Zorn (Stellan Skarsgård) arrive à New York pour promouvoir son dernier roman. Sa jeune femme Clara (Susanne Wolff) l’a précédé de quelques mois pour contribuer à la parution du livre aux États-Unis. Dans son roman, Max raconte l’échec d’une passion dans cette ville, il y a dix-sept ans. Presque par hasard, il revoit Rebecca (Nina Hoss), la femme en question. Originaire d’Allemagne de l’Est, elle est devenue entre temps une brillante avocate et vit depuis vingt ans à New York. Ils décident de passer encore une fois un week-end ensemble…

Retour à Montauk : à la recherche de la passion perdue

Le film Retour à Montauk s’ouvre par la lecture de Max Zorn, interprété par l’acteur Stellan Skarsgård (Millénium : Les Hommes qui n’aimaient pas les femmes, Avengers: l’ère d’Ultron), d’un extrait du livre qu’il est venu promouvoir à New York. Il s’agit d’un long monologue de cinq minutes où le personnage de ce roman très probablement autobiographique exprime des regrets et notamment celui concernant un ancien amour rencontré dans la ville américaine.

Et après à cette lecture, l’écrivain fera ensuite deux rencontres liées à son passé à la Big Apple. Les premières sont celles avec un mystérieux ami mécène, Walter, interprété par l’acteur Niels Arestrup (Un prophète, Diplomatie). Mais ce sont surtout les secondes avec son ancienne passion si regrettée, Barbara, interprétée par l’actrice Nina Hoss (Yella, Un homme très recherché) qui vont interférer avec son séjour.

Les histoires d’amour finissent…

Découpé en chapitres comme autant de jours passé par l’écrivain Max Zorn à New York, le long métrage Retour à Montauk adopte un cadrage flottant du triangle amoureux qui va se former entre Max, sa femme Clara, interprétée par l’actrice Susanne Wolff (Les Trois Mousquetaires), et son ancienne amante Barbara qui vont bouleverser le planning de son séjour.

Mais pourquoi Montauk ?

Parce que c’est un petit village de pêcheurs situé au bout du bout de l’île de Long Island. Avec notamment le plus ancien phare des États-Unis, Montauk donne le sentiment dans le film d’être dans une bulle hors du temps, surtout quand nos deux amants y retournent hors saison pour ranimer la flamme de leur ancienne passion. En effet, le temps qui passe, la distance et l’impossibilité d’effacer les erreurs du passé ne permettront pas un dénouement heureux à cette nouvelle chance que nos deux amants ont voulu s’accorder.

Et pour filmer la fin de ce couple idéalisé par le personnage principal, le réalisateur Volker Schlöndorff signe un premier film non historique avec une écriture littéraire, une mise en scène subtile des sentiments, un très beau casting et une bande originale toute en cordes (Max Richter, Thomas Bartlett, Caoimhín Ó Raghallaigh, Bob Dylan…). Le long métrage Retour à Montauk est donc une très belle et nostalgique adaptation du roman éponyme de l’écrivain suisse Max Frisch sur les amours perdus et les fantômes du passé.

En savoir plus :

  • Date de sortie France : 14/06/2017
  • Distribution France : Gaumont Distribution
Jean-Christophe Nurbel

9 Commentaires

  1. Bonjour,

    je participe avec plaisir pour ce concours, j’aime beaucoup le synopsis et votre critique me donne encore plus l’envie de voir ce film. J’aime beaucoup l’idée de la passion amoureuse non vécue ou regrettée exprimée ainsi “Il y a un amour dans la vie, que tu n’oublies jamais, peu importe à quel point tu essaies.” J’aime beaucoup l’idée que ce film soit empreint d’une écriture littéraire avec une palette de sentiments , le casting avec Stellan Skarsgård et Niels Arestrup que j’ai pu voir dans un prophète me donne également envie de le découvrir dans ce registre un peu différent.
    Je croise donc les doigts et espère voir prochainement ce film grâce a bulles de culture :)). Je suis inscrite a la newsletter et j’ai partagé le concours, bonne journée ensoleillée.

  2. Bonjour,
    je participe volontiers, votre critique donne envie de le voir.

  3. debarbieux monique

    Bonjour. Je participe avec plaisir au concours. Votre critique donne envie de voir ce film, qui parait un film sensible. Je suis curieuse de découvrir un film de Volker Schlöndorff, dans un thème très différent de ce qu’il fait d’habitude. J’ai partagé et suis inscrite à la new-letter.

  4. Bonjour. Merci pour ce concours. J’avoue ne pas connaitre les comédiens de ce film. D’après ce que j’ai lu, il y a une part d’autobiographie de Volker Schlöndorff dans ce film, même si il est tiré d’un roman. J’ai partagé ( Viguipo Guigui) et suis inscrit à la new-letter.

  5. Beau casting pour cette histoire d’amour que j’aimerais bien découvrir.

  6. Bonjour, merci pour ce concours et de donner envie de nous faire découvrir des films moins mis en lumière à cause de la densité des sorties cinématographiques. Volker Schlöndorff ne nous a pas habituer à ce type de thématique et je suis curieux de découvrir le résultat.

  7. Bonsoir. Merci pour ce concours. Avant d’oublier: j’ai partagé et suis inscrite à la new-letter.Ce film me tente car il a l’air d’être tendre, intimiste, délicat.

  8. Film NUL, ennuyeux, raté, de la grosse ficelle !! Frisch doit se retourner dans sa tombe! Les acteurs sont mauvais, mauvais , même Arestrup est imbuvable! Schlöndorff se fout de la g…. des spectateurs, lui qui nous avait habitués à tellement mieux! Oui, c’est son retour à lui, qui est raté, comme dans le film! Qu’il arrête maintenant de nous servir à n’importe quel prix sa fascination des US ! Il faut seulement lire Frisch !

  9. Merci pour le concours et pour la réception des places. Ayant vu le film qu’aujourd’hui dans une petite salle parisienne… pour éviter le Tour de France, le film m’a permis de voyager, de découvrir un cinéma différent de celui auquel je suis habitué… et rien que pour ça merci

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