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PREMIER HOMME affiche

Critique & Analyse / “Premier Homme” (2017) ou un projet culturel raté sur M6

Dernière mise à jour : mai 25th, 2021 at 10:47 pm

Premier Homme de Frédéric Fougea et Jérôme Guiot : un projet audacieux qui s’avère très décevant et qui suscite un sentiment proche de la consternation, car ce docu-fiction est présenté comme un documentaire scientifique solide. En réalité, il s’agit d’une fiction historique désuète destinée à plaire et cristallisant de nombreux préjugés. L’avis, la critique, l’analyse et les explications de Bulles de Culture sur ce docu-fiction diffusé sur M6 le mardi 4 avril 2017.

Synopsis :

Il y a trente millions d’années, les grands singes apparaissent sur Terre. Parmi eux, une famille douée de facultés exceptionnelles voit le jour. Elle va bientôt changer la face du monde. Debout dans les arbres, les grands singes sont alors les rois de la canopée et règnent en maître sur une forêt qui s’étend de l’Europe à l’Asie. Ils fondent une vie sociale, créent un langage et inventent un moyen de transmettre leur savoir-faire à leurs enfants, l’éducation…

Projeter ce docu-fiction sur l’évolution de l’espèce humaine, à une heure de grande écoute pour un large public, ayant soif de connaissances, est une estocade portée à la science et aux chercheurs…

Une focalisation sur l’évolution comportementale humaine au détriment du reste

M6 Premier Homme
© Nilaya Productions

Premier Homme a tenté une approche singulière, en apportant des informations sur le comportement des hommes et leur organisation en société au cours de leur évolution. L’initiative est noble.

En se voulant pédagogues et novateurs, les réalisateurs Jérôme Guiot et Frédéric Fougea, ainsi que le paléoanthropologue Pascal Picq, contribuent à la diffusion de préjugés sur l’évolution de l’espèce humaine et des êtres vivants en général. Beaucoup de publications concernant notre espèce sortent chaque année et suscitent émulations, colères et agitations dans la communauté scientifique. Nos racines et notre histoire sont en effet des sujets passionnants.

Mais cette fiction cumule les erreurs issus d’un autre âge… Nous allons tenter d’en expliciter quelques-unes.

L’Homme, une espèce comme une autre, soumise aux mêmes lois naturelles

M6 Premier Homme
© Charles Sperring

Placer Homo sapiens sur un piédestal est une méprise inhérente à notre espèce. Nous nous voyons comme des êtres supérieurs et les auteurs n’ont pas hésité à employer une quantité innombrable de superlatifs.

L’Homme fait partie d’un écosystème. Il est en interaction avec les autres espèces et son milieu. L’environnement sélectionne des comportements, des attributs (ce que possèdent un organisme), etc. qui sont déterminés génétiquement. L’Homme n’évolue pas de sa propre initiative parce qu’il est plus malin que les autres. Mais il hérite, tout comme les autres espèces, de gènes qui définissent des attributs, des comportements. La nature fait ensuite un tri dans cela.

C’est également un tort de croire que la structure sociale est propre à l’Homme, tout comme la conscience de mort. D’autres espèces possèdent ces « particularités », qui ont été conservés au cours de l’évolution chez plusieurs êtres vivants. Nous pourrions déconstruire un nombre incalculable de coquilles illustrés dans ce docu-fiction, mais nous allons rester magnanimes.

Premier Homme : l’illustration de l’incompétence et de la cristallisation de préjugés

M6 Premier Homme
© Charles Sperring

Beaucoup de personnes voient l’évolution comme une succession de perfectionnement aboutissant à l’espèce humaine. Une image, bien ancrée dans l’imaginaire collectif, est souvent utilisée pour représenter cette évolution de l’Homme : celle montrant un singe courbé qui progressivement se redresse et au fur et à mesure, adopte une posture humaine, perd ses poils, redresse la tête et marche sur ses jambes en délaissant ses mains pour se déplacer… Un être vivant perdant, au fil des millénaires, son animalité et acquérant un état de conscience. Cette vision est simplement fausse, mais tout de même véhiculée par le docu-fiction Premier Homme.

Cette représentation transmet une idée fausse et laisse entendre que l’ancêtre de l’Homme était un Chimpanzé. Qui plus est, ce singe ressemble à un Chimpanzé actuel, ce qui reviendrait à dire que notre ancêtre est un signe qui existe toujours aujourd’hui. Présenter dans Premier Homme, le primate Pierola (Piérolapithecus catalaunicus) comme notre grand-père est une belle perle.

M6 Premier Homme
© Charles Sperring

Cette conception d’une évolution linéaire de l’espèce humaine est, depuis longtemps, bannie de la communauté scientifique. Il n’y a pas de lien généalogique entre les Grands Singes, les Chimpanzés, les Australopithèques, les Piérolapithèques et les autres espèces du genre Homo. Nous ne descendons pas de ces espèces.

La véritable question pour comprendre l’évolution des êtres vivants n’est pas de savoir qui descend de qui, mais plutôt de déterminer qui est plus proche de qui. Ainsi, nous savons désormais que le Chimpanzé n’est pas un ancêtre de l’Homme mais l’espèce la plus proche de nous. Celle avec laquelle nous partageons le plus de points communs. La discipline scientifique établissant les liens de parenté entre tous les êtres vivants, et que semblent ignorer les réalisateurs ainsi que les co-scénaristes, s’appelle la phylogénie.

 

Si vous êtes amateurs et curieux de connaître notre évolution, dans ce cas, il faut vous référer à des ouvrages d’auteurs reconnus et spécialistes : Guillaume Lecointre (L’Evolution, question d’actualité ?, 2014), Richard Dawkins (Le plus grand spectacle du monde, 2011), Stephen Jay Gould (Le Pouce du panda, 1980) ou bien des revues scientifiques comme Pour la Science qui sort annuellement des dossiers sur l’évolution humaine.

De tels incohérences est à se demander comment Pascal Picq, un paléoanthropologue français publiant beaucoup, a pu collaborer et valider cette réalisation de Jérôme Guiot et Frédéric Fougea. Même Wikipédia paraît plus sérieux à côté. Ces trois troublions semblent appréciés les belles histoires mais ignorent la phylogénie, la génétique et l’écologie. C’est affligeant.

M6 Premier Homme
© Charles Sperring

Un conseil donc, détournez les yeux de cette aberration, et abonnez-vous au mensuel Pour la Science ou au trimestriel Carnets de Science, publication du CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique). Vous pourrez être séduits par cette réalisation, mais ne prenez pas les évènements apportés comme des faits scientifiques avérés.

En savoir plus :

  • Premier Homme a été diffusé sur M6 le mardi 4 avril 2017 à 21h
Pierre L.

11 Commentaires

  1. J’ai regardé à peine 5mn ce “documentaire”…Ignorante de tout cela une chose m’a interpellée : physique de grands singes mais sans canines. Une incohérence les dents sont adaptées au reste du corps…en principe

  2. Soit vous comprenez ce que vous voulez bien comprendre, soit vous n’avez rien compris du tout, en fait. Ou encore, peut-être possédez-vous cette tendance à pencher vers le négatif permanent et à vouloir, de ce fait, critiquer puisque ce n’est que ce qu’il vous reste ?

    Il s’agit d’un documentaire éducatif, passant sur M6. A partir de là, il faudrait apprendre à nuancer vos propos, si vous voulez prétendre écrire des articles sur un site web culturel. Une mauvaise culture est dangereuse.

    D’une part, il n’a jamais été question de dire que seul l’Homme – ou le Premier Homme – avait conscience de mort. Peut-être ne comprenez-vous pas le français ? Ou comme je disais plus haut, vous comprenez seulement ce qui vous arrange… Il était question de dire que, en comparaison avec les autres espèces, seul le Premier Homme a été capable de comprendre que quelque chose “sortait” du corps. Qu’un corps inanimé représentait l’absence de “quelque chose”, la “disparition de quelque chose” à l’intérieur du corps. Cette notion-ci est propre au Premier Homme. Oui, mon chat aussi se rend compte que son petit chaton vient de rendre l’âme. Il comprend que le corps de son petit est inanimé, sans expliquer pourquoi. Cela le perturbe, il tourne en rond, il miaule, il le cherche. Mais il n’explique rien. Il ne voit pas le rapport entre un corps inanimé, et la vie qui s’en est allée. Vous comprenez la nuance, ou non ? Parce que vous lire m’inquiète fortement…

    Continuons avec votre deuxième point, dans lequel votre ton méprisant et supérieur est représentatif de la condescendance que vous critiquez en début d’article. Représentatif de votre propre condescendance.
    Il a été expliqué, et répété, que les Chimpanzés et le Premier Homme n’avait aucun lien. Que dire de plus ? Êtes-vous sourd ? Avez-vous regardé ce docu-fiction sur “Mute” ? Parce que là, je n’ai aucune explication à votre bêtise. Même la fin du docu-fiction se termine en appuyant bien cela : le Chimpanzé n’est pas un ancêtre de l’Homme mais l’espèce la plus proche de nous. J’hallucine en vous lisant! Vous diffusez des informations suintantes de mauvaise foi, u d’incompréhension. Pour ce dernier point, demandez à votre entourage de vous expliquer avant de rédiger des articles. Peut-être que quelqu’un aura perçu les informations que votre cerveau a ignoré, pensant déjà au prochain petit papier bourré de pics et de critiques qu’il allait pondre sur son site de “culture”. Qu’en sais-je ? Enfin, l’explication scientifique qui suivait la diffusion du docu-fiction soulignait encore davantage ce point puisqu’ils l’expliquaient en détail. Bref.

    Bon, puisque lorsque vous souhaitez démonter un projet, et que vous dites à vos lecteurs que vous allez tenter d’ “expliciter quelques-unes” des erreurs dudit projet, évitez s’il vous plaît de ne corriger que DEUX erreurs, qui n’en sont pas, avec un corrigé brouillon, que nous sommes capables, nous, de démonter en 2 exemples. Vous n’êtes pas crédible, et ça sent simplement la personne aigrie qui a un besoin irrémédiable de dégueuler sur son site. Ça tombe bien, cela faisait un bon moment j’avais envie de laisser un commentaire aigri : je n’en peux plus de voir des pseudos journalistes culturels – ou journalistes tout court – complètement à côté de la plaque, incapables de prendre du recul, de nuancer leurs propos, et de publier des papiers indémontables, bourrés de conneries subjectives.

    Alors pour conclure, l’aberration dont vous parlez, c’est votre papier moisi. Votre incapacité à nuancer et à réfléchir cinq minutes. Franchement, cessez d’écrire. Pour le bien de tous.

  3. Ah et au fait, si vous pouviez prendre le temps de lire les propos de Pascal Picq, puisque votre attention semble perturbée lorsque vous regardez un docu-fiction à la télé. Il y a ses vidéos aussi, qui explique bel et bien que Lucy n’est pas notre ancêtre. On l’a cru, par erreur, par manque de connaissance, mais cette erreur a été rectifiée puisque nous avons de nouveaux éléments. Mais bon, il s’agit d’une vidéo et vos oreilles sont défaillantes alors lisez. Lisez Pascal Picq (je l’ai lu suite au documentaire-fiction, il le dit bien bordel ! “les chimpanzés ne sont pas devenus des hommes!”) et vous verrez que votre article est complètement naze. Et que le problème vient tout simplement de vous : vous n’avez RIEN compris au docu-fiction… Ainsi, vous pourrez apporter de vrais éléments, au sein de vos articles, au lieu de vous contentez de diffusez des informations honteuses. Ca vous fait vraiment plaisir de discréditer des travaux, parce que vous n’y avez rien compris ? Je ne comprends vraiment pas les gens comme vous.
    Ouais parce que “L’Homme n’évolue pas de sa propre initiative parce qu’il est plus malin que les autres. Mais il hérite, tout comme les autres espèces, de gènes qui définissent des attributs, des comportements. La nature fait ensuite un tri dans cela.” Woahaaa. La Natuuuure. Je rigole bien, remarquez. Vous tapez gratuitement sur un docu qui ne vous plait, parce que vous n’avez RIEN compris, pas avec ce genre de propos ? Non mais on marche sur la tête. Au mieux, vous pouvez expliquer à vos lecteurs qu’il s’agit de la découverte de la viande cuite qui a provoqué un développement du cerveau, la diminution du temps de mastication et donc, la diminution de nos mâchoires etc. Mais nan, le gars se contente de dire “C’est la natuuuure, le documentaire est nuuuul haaan”.
    Putain. J’ai pas d’autre mot à vous adressez.

    • J’ai vraiment aimé vous lire vos arguments,et les connaissances que vous avez ,mon vraiment fait réfléchir après avoir regardé ce documentaire,je peux dire que l’article du monsieur est vraiment tronqué.N’ayant pas autant de connaissance que vous sur le sujet de notre histoire,celle de l’humanité je ne pourrais pas converser avec vous sr le sujet et veuillez m’excuser pour les fautes d’orthographes ….. lol 😉 bonne. Continuation à vous lila

  4. J’ai vu le film “le premier homme” ainsi que le documentaire qui a suivi “sur les traces du premier homme”. Je suis d’accord sur le terme “projet culturel raté” dans le titre de cet article mais sur les arguments le justifiant, ils sont vraiment à côté de la plaque, comme le dit Lila. C’est bien Pascal Picq qui a dit “L’homme ne descend pas du singe, il est un singe comme les autres”. Et justement, si je critique le film, mais aussi cette critique du film, c’est parce que si je suis d’accord avec Pascal Picq pour dire “l’homme ne descend pas du singe”, je ne suis pas d’accord pour dire “il est un singe comme les autres”. Les singes et l’homme ont des ancêtres communs mais l’homme n’est pas un singe. Même chez les grands singes, il n’y a pas de véritable bipédie, sans parler de la course. La différence de pilosité est également considérable. Même si on ne considère que la génétique, l’homme a 46 chromosomes alors que tous les grands singes en ont 48. La probable fusion de 2 chromosomes est spécifique au genre humain. C’est un des signes que par rapport à nos ancêtres communs, c’est l’homme qui a le plus évolué et s’est le plus différentié.

  5. Je pense que vous faite le même procès que celui fait à Darwin…
    Et de la même manière vous déformez les propos du commentaire.

    Je ne vais pas rentrer dans le détail tant il y a à dire. Mais si l’homme ne descend pas du singe (ce n’est jamais dit dans le documentaire) l’homme et le singe ont un ancêtre commun, le fameux “chaînon manquant”.
    Il n’est pas établi que c’est Pierola c’est vrais mais une possibilité reconnu.
    Tous comme le passage des premiers primates de l’Europe à l’Afrique qui correspondrait à des périodes où la mer Méditerranée se referme. (Ca remet en cause que l’Afrique est le berceau de l’humanité mais pourquoi pas ? )
    Ce qu’on est sur c’est que seul l’hommes, le chimpanzé et le gorille peuvent descendre de Pierola mais pas l’orangs-outans. Il y a donc encore un chaînon manquant dans tous les cas.

    Quand à dire que sa présente Homo sapiens sur un piédestal. Ouai mais actuellement quelle est l’espèce dominante sur Terre et de loin ? Réponse: Homo sapiens ! Donc on est bien sur le piédestal c’est un fait.

    Enfin citer comme meilleure référence des ouvrages dont je doute qu’ils soient très bien mais en 1980 la connaissance était inférieur à aujourd’hui.
    A l’époque Lucy était considérée comme notre ancêtre alors que aujourd’hui ce n’est plus le cas.
    De plus Pierola a été découvert que 2002 donc c’est sur qu’un livre de 1980 n’en parle pas…

  6. J’ai vu ce documentaire il y a quelques mois …… et en lisant votre analyse je me demande si j’ai bien vu le même ! Ou alors si vous même avez pris la peine d’écouter !

    Loin d’être un expert en la matière, je remarque pourtant que toutes les fameuses “coquilles” que vous souhaitez corriger sont justement des points que j’avais compris grâce à ce documentaire : il n’y a pas une race d’homme qui a évolué mais bien un arbre complexe et des ramifications de centaines, voire de milliers d’espèces d’hominidés et de grands singes… J’y ai compris que la “conscience de la mort” présente chez l’homme l’est également chez d’autres espèces de grands singes, ainsi que les comportement sociaux, hérités des millions d’années durant, sont communs à de nombreuses espèces…

    Tout n’est plus très précis dans mon esprit car visionné il y a presque 3 mois mais bon … je suis d’accord, de nombreux raccourcis ont été pris et le focus a été réalisé sur 3 ou 4 espèces au regard de millions d’années d’évolution (pour que l’essentiel du propos tienne en 90 minutes) mais je n’ai pas compris dans ce docu que tous les comportements montrés soient propres à l’homme uniquement. On y propose une explication sur “comment certains comportement sont parvenus jusqu’à nous” et non “pourquoi sommes nous les seuls à présenter ces caractéristiques …”

    Je trouve enfin que cette phylogénie que vous mettez en avant est justement clairement présentée dans ce docu ainsi que dans le making of puisqu’on y explique la complexité de la grande famille des grands singes dont l’homme est issu, lui comme des milliers d’espèces apparues et disparues au cours du temps.

  7. Il y a du pour et du contre.
    Si le documentaire est construit sur une trame et déroule un discours sérieux (en grande partie du copier-coller in extenso d’ouvrages de vulgarisation de P. Picq lui-même) il demeure vrai qu’il pèche lourdement par d’autres côtés : une représentation anthropomorphe excessive et une vision linéaire de l’évolution qui sont des simplifications pour laquelle la visée pédagogique est une excuse fragile, une dramaturgie souvent ridicule (scènes de chasse, de violence, etc) et un caractère globalement finaliste un peu décalé et franchement peu scientifique.
    Il ne s’adresse pas à des spécialistes, mais il serait finalement plus utile à tout point de vue sans les images, comme souvent d’ailleurs avec les documents-fictions qui sont une mode regrettable. Contentons nous de la bande son qui dispense par ailleurs de la lecture de P. Picq dont les ouvrages peuvent être un peu bavard.

    Une remarque sur l’article : la charge virulent peut s’entendre, mais le nombre et la gravité des fautes d’orthographes minent votre crédibilité scientifique. Pensez-y.

    • Bonjour,
      Merci pour votre commentaire. N’hésitez pas à nous signaler les fautes d’orthographe que vous auriez pu relever car nous n’avons bien sûr pas la prétention d’être expert dans ce domaine-là, même si nous tâchons de les limiter au maximum.
      Cordialement.

  8. Je lis en ce moment le livre de Pascal Picq, Premiers Hommes, qui ne contient aucunes des abérations que vous mentionnez. J’ai peine à croire qu’il ait associé son nom à une production qui dit que nous descendons des chimpanzés. Et comment pouvez vous croire qu’un paléoanthropologue ne connaisse pas la phylogénie?! Etes vous sûr d’avoir bien écouté le docu?

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