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Passengers affiche

Critique / “Passengers” (2016) de Morten Tyldum

Dernière mise à jour : mai 14th, 2022 at 02:33 pm

Après Premier Contact (2016) de Denis Villeneuve, Sony Pictures sort un nouveau film de science-fiction : Passengers de Morten Tyldum avec deux stars, Chris Pratt et Jennifer Lawrence. L’avis et la critique film de Bulles de Culture. 

Synopsis :

Alors que 5000 passagers endormis pour longtemps voyagent dans l’espace vers une nouvelle planète, deux d’entre eux sont accidentellement tirés de leur sommeil artificiel 90 ans trop tôt. Jim (Chris Pratt) et Aurora (Jennifer Lawrence) doivent désormais accepter l’idée de passer le reste de leur existence à bord du vaisseau spatial. Alors qu’ils éprouvent peu à peu une indéniable attirance, ils découvrent que le vaisseau court un grave danger. La vie des milliers de passagers endormis est entre leurs mains…

Des images de synthèse convaincantes

Chris Pratt; Jennifer Lawrence passengers photo
© Sony Pictures France

Perdu dans l’espace, Passengers a clairement la volonté de raconter une épopée intergalactique qui oscille entre Interstellar (2014) de Christopher Nolan et 2001 , l’Odyssée de l’espace (1968) de Stanley Kubrick. On croit presque à la possibilité d’une telle grande fresque au moment de la scène d’ouverture lorsque le magnifique vaisseau est touché par de multiples météorites. En effet, à ce moment-là, le visuel est léché avec des images de synthèse très bien réalisées qui donnent du réalisme.

Avec l’ajout d’une 3D convaincante, qui immerge bien le spectateur dans cet univers futuriste, on se croirait presque dans croisière sur un paquebot des étoiles avec tout le standing nécessaire : piscine, salle de cinéma, réfectoire, chambre nuptiale….

Passengers : un conte Shakespearien sans enjeu fort

Chris Pratt; Jennifer Lawrence passengers photo
© Sony Pictures France

Puis, l’histoire de Passengers commence par le réveil de Jim. A la façon d’un Tom Hanks dans Seul au Monde (2000, Robert Zemeckis), on voit longuement déambuler Chris Pratt dans ce lieu clos sans aucun enjeu. Souffrant de solitude, il est vite rejoint par Jennifer Lawrence avec laquelle il va vivre une idylle shakespearienne.

On est alors assez étonné que le scénario consacre une aussi grande partie aux amours tortueux des deux protagonistes, faussant un peu la promesse de Passengers qui était vendu comme un film d’action et qui passe au final pour une nouvelle version de Roméo et Juliette. Certes, les scènes d’action viendront mais beaucoup trop tard dans la chronologie du film. Elles seront un peu bâclées et souffriront trop de la comparaison avec Gravity (2013) d’Alfonso Cuarón.

Côté acteurs, le budget figurants n’a pas coûté trop cher. Le film Passengers ne repose presque que sur Chris Pratt et Jennifer Lawrence. Celle qui a demandé 20 millions de dollars pour ce film ressemble à une statue de cire à laquelle il manque quelques expressions. On y retrouve les traces d’un jeu monocorde, vestige de ses Hunger Games.

Notre avis ?

Au-delà d’un casting alléchant, il manque à Passengers un véritable scénario aux allures de saga spatiale.

En savoir plus :

Antoine Corte

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