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Affiche Transfiguration

[CRITIQUE] #Deauville2016 : “Transfiguration” (2016) de Michael O’Shea

Dernière mise à jour : avril 11th, 2019 at 03:45 pm

Transfiguration de Michael O’Shea est présenté en compétition du Festival du Cinéma Américain de Deauville 2016. Bulles de Culture a vu ce premier film du réalisateur. Notre avis :

Synopsis :

Queens, New York. Milo (Eric Ruffin) a 14 ans. Orphelin, son seul refuge est l’appartement qu’il partage avec son grand frère. Solitaire, il passe son temps à regarder des films de vampires. L’arrivée d’une nouvelle voisine (Chloe Levine) fera naître en lui des sentiments inédits…

Un auteur à l’univers marqué

 

Transfiguration Photo 1
© ARP Selection

 

Le réalisateur Michael O’Shae livre un premier film à l’univers bien particulier. Inspiré par Dracula (1992) de Coppola, le cinéaste s’engage dans une violence pure avec notamment la séquence d’ouverture où notre héros suce la jugulaire de l’une de ses victimes. Le film rappelle en cela It Follows (2014) de David Robert Mitchell, prix de la Critique à Deauville.

Comme son prédécesseur, Transfiguration fait figure d’un OVNI dans cette compétition. On sent encore les hésitations de Michael O’Shea qui tient sa caméra, parfois chancelante, à l’épaule. De nombreux défauts sont à relever. Pour autant, on se laisse tout de même séduire par la proposition particulière du réalisateur qui filme une relation passionnelle entre deux individus, sur fond de recherche de rédemption.

Transfiguration, un film sur la rédemption

 

Transfiguration Photo 2
© ARP Selection

 

Ce qui reste le plus intéressant dans Transfiguration, c’est en effet le discours métaphorique autour de ce besoin de l’autre pour ne pas être absorbé par la bête noire de la solitude. Le personnage de Milo, orphelin et délaissé par son frère qui préfère ses plaisirs nocturnes en lui demandant notamment de quitter l’appartement, est en quête de repères. Il cherche en quelque sorte la chaleur humaine en suçant le sang de ses victimes.

Dommage que Transfiguration n’adopte pas un rythme plus soutenu, sur l’exemple des oeuvres qu’ils citent dans son film dont la saga littéraire Twilight, préférant rester dans le carcan de l’élitisme pas toujours très compréhensible.

 

 

En savoir plus :

  • Date de sortie France : 08/02/2016
  • Distribution France : ARP Sélection
Antoine Corte

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