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[CRITIQUE] “Ivan Tsarevitch et la princesse changeante” (2010) de Michel Ocelot

Dernière mise à jour : octobre 7th, 2016 at 09:37 am

Ivan Tsarevitch et la princesse changeante de Michel Ocelot est un long métrage d’animation composé de  quatre court-métrages en ombres chinoises. Notre avis sur le “nouveau” film du papa de Kirikou.

Synopsis :

Tous les soirs, une fille, un garçon et un vieux projectionniste se retrouvent dans un cinéma qui semble abandonné, mais plein de merveilles. Les trois amis inventent, dessinent, se déguisent et s’imaginent les héros de contes merveilleux. Des profondeurs de la terre, aux confins de l’orient, ils rivalisent d’imagination pour incarner princesses et aventuriers.

Ivan Tsarevitch et la princesse changeante :
animation et ombres chinoises

 

Retour en arrière : Après Princes et Princesses (2000), Michel Ocelot revient au théâtre d’ombres en 2010 pour une série de dix courts métrages d’animation en ombres chinoises intitulée Dragons et princesses.

Cinq d’entre eux (Le Loup-garou, Tijean et la belle-sans-connaître, L’élu de la ville d’or, Le garçon tam-tam et Le garçon qui ne mentait jamais) seront regroupés dans le film Les Contes de la nuit et connaîtront une sortie en salles en 2011 dans une version 3D relief. Sorti pendant l’été, Les Contes de la nuit ne rencontre pas le public et passe inaperçu. Mais quinze ans après, Michel Ocelot regroupe quatre autres court-métrages de la série (Le Mousse et sa Chatte, L’Ecolier-Sorcier, La Maitresse des Monstres et  Ivan Tsarévitch et la Princesse Changeante) dans un nouveau film intitulé du nom de l’un d’entre eux : Ivan Tsarevitch et la princesse changeante.

De jolies histoires
et de magnifiques arrière-plans

 

Alors que Princes et Princesses a été réalisé en papier découpé, les quatre court-métrages qui composent Ivan Tsarevitch et la princesse changeante ont profité de l’évolution des nouvelles technologies et de l’expérience du réalisateur sur le long métrage Azur et Asmar (2006) pour être conçus numériquement. Cela permet notamment d’obtenir de magnifiques arrière-plans travaillés et colorés qui mettent en valeur les silhouettes noires des personnages.

Tandis que côté récit, le principe narratif de Princes et Princesses est conservé comme le précise Michel Ocelot dans le dossier de presse du film : “(…) deux enfants et un technicien âgé se retrouvent tous les soirs dans un vieux cinéma. Ils discutent, se documentent, inventent une histoire, dessinent les costumes, se déguisent, et, une fois sur scène, vivent la nouvelle aventure qu’ils ont décidée”.

On retiendra plusieurs jolies idées narratives de ces quatre contes telles que :

  • la scène très drôle d’une multitude de rats dans un palais (Le Mousse et sa Chatte),
  • les amusantes métamorphoses lors d’une scène d’apprentissage de la sorcellerie (L’Ecolier-Sorcier),
  • la jolie idée d’un petit garçon qui affronte sa peur en regardant les monstres dans les yeux pour les faire rapetisser (La Maitresse des Monstres),
  • et la princesse qui change tout le temps d’aspect sauf dans les bras de son amoureux (Ivan Tsarevitch et la princesse changeante).

Bref, si la magie du travail fait main de Princes et Princesses a disparu avec le passage au numérique pour Ivan Tsarevitch et la princesse changeante, il reste le plaisir de se replonger dans l’univers de conteur du papa de Kirikou en attendant de découvrir son prochain long métrage Dilili à Paris qui devrait se dérouler dans le Paris de la Belle Époque.

 

En savoir plus :

  • Date de sortie France : 28/09/2016
  • Distribution France : Septième Factory
  • Film à partir de 6 ans
Jean-Christophe Nurbel

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