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Critique / “The November Man” (2014) : “Goldeneye, no time for sweetness…”

Dernière mise à jour : janvier 5th, 2020 at 07:59 am

Brosnan, mon nom est Pierce Brosnan. 12 ans après avoir délaissé son costume de James Bond, les films d’action manquent à l’acteur le plus connu de sa génération. Avec The November Man de Roger Donaldson,  il revient donc à ses passions d’antan dans un thriller d’espionnage qu’il a produit avec sa société Irish DreamTime. L’avis et la critique film de Bulles de Culture sur ce long métrage aux références multiples, plus un parallèle entre celui-ci et la saga James Bond.

Synopsis :

Peter Deveraux (Pierce Brosnan) est un ancien agent de la CIA. D’un tempérament difficile, il est contacté pour assurer la protection d’Alice Fournier (Olga Kurylenko). Cette séduisante jeune femme, investie dans un centre d’accueil pour réfugiés tchétchènes, détient des informations capitales à l’encontre du favori à l’élection présidentielle russe. Embarqué dans cette machination, l’agent Deveraux comprend qu’il est le pantin de son ancien disciple, David Mandon (Luke Bracey).

The November Man : un ersatz de James Bond

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© Paramount Pictures France

Les acteurs : s’il faut commencer par le plus évident dans la comparaison entre The November Man et James Bond, l’étude du cast est à ne pas oublier. On le sait déjà, Pierce Brosnan est celui qui a donné un second souffle au célèbre espion au service de sa majesté à travers quatre épisodes : Goldeneye, Demain ne meurt jamais, Le monde ne suffit pas et Meurs un autre jour. Il est donc évidemment armé pour interpréter Deveraux, un type compliqué et tueur professionnel qui n’a pourtant pas été sur le terrain depuis de nombreuses années.

Pour l’accompagner, les producteurs ont fait appel à une autre célèbre figure de James Bond : Olga Kurylenko. Conquête féminine de l’espion anglais sous les traits Daniel Craig dans Quantum of Solace, elle garde dans The November Man les mêmes atouts principaux : charme, intelligence et générosité.

Adaptation contemporaine d’un livre : à l’instar de James Bond, adaptation libre des livres de Ian Fleming, The November man s’inspire de la saga littéraire éponyme de Bill Granger qui comporte 13 volumes. L’histoire est une transposition du septième tome, There Are No Spies, qui se déroulait durant la Guerre froide. Pour dynamiser l’intrigue du film, les producteurs du film ont souhaité transposer le scénario dans un contexte actuel ancré au cœur du conflit Russie-Tchétchénie.

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© Paramount Pictures France

Des scènes d’actions haletantes : sur le plateau, c’est Mark Mottram qui est aux commandes des multiples cascades. Déjà à l’œuvre sur la saga James Bond, il est la doublure de Pierce Brosnan, notamment sur les scènes de courses poursuites en voiture. Principaux apports de Mottram, les explosions ont nécessité une minutie particulière pour des véhicules qui se transforment en véritables boules de feu. Impressionnantes à l’écran, elles sont réalisées grâce à un dispositif calibré, avec deux détonations, assurant qu’aucun débri ne soit disséminé dans la nature.

The November Man a donc tout du parfait James Bond. Il plonge les amateurs de films d’espionnage dans un drame actuel à l’intrigue complexe. À l’inverse, pour les amoureux des comédies romantiques, il est plutôt à éviter…

En savoir plus :

  • Date de sortie France : 29/10/2014
  • Distribution France : Paramount Pictures France
Antoine Corte

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