Dernière mise à jour : avril 11th, 2019 at 03:40 pm
Synopsis :
De retour d’Afrique, Agnès Le Roux (Adèle Haenel), fille de la propriétaire de l’ancien casino Le Palais de la Méditerranée à Nice, tombe amoureuse de Maurice Agnelet (Guillaume Canet), l’homme de main de sa mère Renée Leroux (Catherine Deneuve). Elle décide par folie passionnelle de lui laisser tous ses biens. Après une tentative de suicide, la jeune femme disparaît mystérieusement. On ne retrouvera jamais son corps. Aussi, Renée Leroux est convaincue de la culpabilité de Maurice dans la disparition et le meurtre de sa fille. Elle fait tout depuis 30 ans pour le faire condamner.
L’Homme qu’on aimait trop : un film sauvé par ses acteurs
André Téchiné est plus que jamais dans l’immédiateté du fait divers et cela est néfaste pour la construction de l’histoire. En effet, la portée de L’Homme qu’on aimait trop n’a pas grand intérêt dès lors qu’il n’y a pas le recul suffisant pour l’analyse et l’apport créatif. Par ailleurs, un point de vue est impossible pour le réalisateur sans un risque de diffamation. En cela, le réalisateur retombe dans les travers de l’un de ses précédents films, La fille du RER (2009), autre fait d’actualité retentissant.
Ce qui sauve peut-être un peu L’Homme qu’on aimait trop, c’est bien Catherine Deneuve qui interprète cette mère, femme de poigne, ne laissant aucune concession à son adversaire. Elle est dure et froide, exactement là où on l’attendait. En revanche, Guillaume Canet est moins charismatique qu’à son habitude. Enfin, la jeune Adèle Haenel, aperçue dans Suzanne (2013) de Katell Quillévéré, tient la tension narrative du film.
En savoir plus :
- Date de sortie France : 16/07/2014
- Distribution France : Mars Films