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The Hobbit: The Desolation of Smaug by Peter Jackson poster film movie cinema

Critique / “Le Hobbit : La Désolation de Smaug” (2013) de Peter Jackson

Dernière mise à jour : octobre 6th, 2022 at 01:24 am

Tolkien saison 2 épisode 2 : Le Hobbit : La Désolation de Smaug (The Hobbit : The Desolation of Smaug, 2013). Avec ce second opus de la trilogie Le Hobbit, Peter Jackson poursuit sa mise en images de l’univers de J. R. R. Tolkien avec un cinquième film toujours aussi riche en action et effets spéciaux. L’avis et la critique film de Bulles de Culture.

Synopsis :

Le Hobbit : La Désolation de Smaug raconte la suite des aventures de Bilbon Sacquet (Martin Freeman), parti reconquérir le Mont Solitaire et le Royaume perdu des Nains d’Erebor, en compagnie du magicien Gandalf Le Gris (Ian McKellen) et des 13 nains, dont le chef n’est autre que Thorin Écu-de-Chêne (Richard Armitage).

Le Hobbit : La Désolation de Smaug : un casting qui se féminise

Docteur Watson… pardon, Bilbon Sacquet (Martin Freeman) est de retour avec ses amis les nains et son ami le magicien. Et tel un épisode de la saison 1 de la série Lost, ils poursuivent leur objectif non atteint dans le précédent épisode (Le Hobbit : Un Voyage Inattendu, 2012), c’est-à-dire aller à la Montagne Solitaire pour récupérer l’anneau.. ah, non ça s’est fait !… donc récupérer une pierre blanche, l’Arkenstone, symbole de pouvoir chez les nains, pendant que les Forces du mal se font de plus en plus présentes.

Soyons franc : dans Le Hobbit : La Désolation de Smaug, il n’est pas facile de s’intéresser à ces aventures de Hobbit où le scénario enchaîne les uns après les autres les obstacles physiques sur le trajet des personnages mais ne les confronte jamais à des choix plus psychologiques. Il y a aussi le problème de cette dichotomie trop marquée où finalement les gentils sont les gentils et les méchants sont les méchants. Ce noir et blanc très tranché manque des nuances de gris que pouvait receler du personnage de Gollum — même si pour celui-ci, cette opposition est poussée jusqu’à la schizophrénie.

Bon point par contre : en période de “Mariage pour tous”, le casting se féminise un peu plus avec un nouveau personnage de guerrière, deux fillettes — d’un père forcément veuf vu le nombre de femmes dans les films — et d’une cancanière — c’est bien connu : une femme, ça papote tout le temps !

Une fin qui laisse sur sa faim

Enfin, si Peter Jackson nous faisait quitter le premier épisode (Le Hobbit : Un voyage inattendu) sur un œil de dragon plein de promesses, il nous laisse en plan dans le deuxième (Le Hobbit : La Désolation de Smaug) avec une dernière réplique de Bilbon Sacquet incroyablement décevante.

Évidemment, ce qui amuse finalement tant Peter Jackson dans cette entreprise, ce n’est pas de nous raconter une histoire où les gentils ne meurent jamais — ou alors c’est parce qu’ils avaient péché ! — et où les méchants se font massacrer, mais plutôt d’illustrer l’univers très riche de J. R. R. Tolkien et de filmer les très belles montagnes de son pays (la Nouvelle-Zélande).

Notre avis ?

Que l’on aime ou pas, il faut reconnaître à Peter Jackson cette capacité à concrétiser, avec plus ou moins de réussite, un univers qu’il a (ainsi que des millions d’autres lecteurs) lu et imaginé enfant.

Mais est-ce suffisant ?

A priori, non mais attendons peut-être la suite, après ce Hobbit : La Désolation de Smaug, avant de trancher définitivement.

En savoir plus :

Jean-Christophe Nurbel

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